The first objective of this study was to examine the presence of the impostor phenomenon (IP) among 740 students aged 10 to 12 years old. The second objective was twofold: (1) to examine the link between the impostor feelings and the propensity to use social comparison and (2) to examine whether this feeling is related to the processes of identification with versus contrast to others who are either doing better or worse than oneself. Results showed that, although generally of low intensity, the impostor feelings are indeed present in late elementary school children. A positive link between the impostor feelings and the propensity to use social comparison was also observed. It also appeared that, more than for others, children who feel like impostors were likely to differentiate themselves from their more capable peers while identifying themselves with less capable peers. The discussion focuses on the presence of the IP in late elementary children and on how the upward contrast and the downward identification may contribute to its development and maintenance.Résumé Le premier objectif de cette étude est d'examiner la présence du sentiment d'imposteur chez des élèves de 10-12 ans. Le second objectif est d'examiner le lien entre ce sentiment et la propension à la comparaison sociale, et le troisième de vérifier si ce même sentiment est relié aux processus d'identification et de différenciation avec une cible faisant mieux que soi ou faisant moins bien que soi. L'examen de 740 élèves a permis de constater que, même s'il est généralement de faible intensité, le sentiment d'imposteur est bel et bien présent à cet âge. On observe un lien positif entre le sentiment d'imposteur et la propension à se comparer, et, plus ce sentiment est présent chez un élève, plus il rapporte se juger différent de ses pairs qui réussissent bien et s'identifier à ceux qui réussissent plus difficilement. La discussion s'intéresse à la façon dont la différenciation ascendante Eur

Cet article présente les résultats d'une démarche de validation, auprès d'enfants et d'adolescents, d'un questionnaire portant sur le sentiment d'imposture. Cette démarche a été réalisée en deux temps, au moyen de deux échantillons différents. La première étape a permis de montrer que les huit énoncés se regroupent sur un facteur unique permettant d'expliquer 57,6 % de la variance chez des jeunes de 10 à 17 ans. La stabilité temporelle établie par la procédure test-retest réalisée après une période de six semaines est élevée. La seconde étape, réalisée auprès d'un autre échantillon, des élèves de la fin du primaire cette fois, a permis de confirmer la structure factorielle observée au premier temps ainsi que la validité convergente de l'instrument. La discussion propose quelques exemples de l'utilité de l'instrument, tant sur le plan de la recherche que de celui de l'intervention chez une population scolaire francophone.