Résumé La mobilisation et l’exploitation des eaux de surface sont des pratiques anciennes en Tunisie. Les aménagements réalisés au cours du siècle dernier sont exposés à un alluvionnement plus ou moins accéléré. La capacité de stockage des retenues des barrages est sujette à une réduction progressive au cours du temps. Cette perte de capacité, parfois élevée, dépasse les prévisions de l’alluvionnement de la retenue. La quantification des sédiments piégés se base soit sur les bilans de matière solide à l’échelle d’une retenue, soit sur des levés bathymétriques ou topographiques. Les Modèles Numériques de Terrain (MNT) des retenues sont de plus en plus utilisés. Les différentes évaluations sont entachées d’une incertitude. Les retenues des barrages tunisiens perdent annuellement 0,5 % à 1 % de leur capacité par alluvionnement. L’analyse des résultats de mesures montre que l’alluvionnement est lié à l’hydrologie du cours d’eau, à la gestion de la réserve d’eau et aux manoeuvres de dévasement. La comparaison entre les résultats de mesures de l’alluvionnement et les prévisions des projets met en évidence des différences parfois relativement importantes qui sont dues au régime hydrologique des cours d’eau. En effet, une crue exceptionnelle peut provoquer un alluvionnement nettement supérieur à la moyenne annuelle en régime hydrologique normal. Les retenues méandriformes sont comblées rapidement alors que les retenues linéaires offrent la possibilité de soutirage de quantités importantes de sédiments. Les moyennes annuelles des pertes de capacité des barrages en exploitation et des barrages projetés jusqu’à 2010 permettent de quantifier les volumes des sédiments piégés à 500 Mm3. En 2030, la perte de capacité de stockage des barrages en exploitation pourrait atteindre 43 % de leur capacité initiale. Les aménagements amont et les travaux de conservation des eaux et des sols permettent de réduire le taux d’alluvionnement et de prolonger la durée de vie des grands réservoirs.

-The mating system was studied in four populations of Hedysarum coronarium under the mixed-mating model (MMM) and the effective selfing model (ESM) by analysis of progeny arrays. Multilocus population outcrossing rates ranged from 0.822 to 1.013. Pollination experiments indicated that H. coronarium is self-compatible, and therefore the high outcrossing rates were attributed to inbreeding depression. This view was supported by high levels of seed abortion in self pollination when compared to open pollination. The effective selfing rate ranged from E = 0.026 to E = 0.183. Positive covariance of selfing with gene fixation (D = 0.085) was observed in one population and could be attributed to subpopulation structure and mating between relatives. Estimates of the level of multiple paternity under the correlated mating model (CMM) was assessed at the progeny array level. The correlation of the outcrossed paternity (r p ) ranged from 0.029 to 0.342 and according to the outcrossing rates, up to 80% of the total seeds in a progeny array may have different male parents.

-Eleven populations of Hedysarum coronarium L. collected from North Africa and Southern Italy were analyzed using both univariate and multivariate analyses on a data set for 25 quantitative traits. Broad sense heritabilities were estimated and ranged from 0.072 to 0.703. Seven principal components were found to explain 81.5% of the total variation. On the basis of these 7 principal components, populations were clustered at a similarity level estimated by euclidian distances. Three clusters were identified. Genetic divergence between these clusters was quantitatively measured by using Mahalanobis D 2 distances.cluster analysis / Hedysarum coronarium / heritability / morphological variability / multivariate analysis Résumé -Étude quantitative de quelques caractères agronomiques chez le Sulla (Hedysarum coronarium L.). Vingt cinq caractères morphologiques ont été mesurés chez 11 populations de Hedysarum coronarium collectées de l'Afrique du Nord et de l'Italie du Sud. Les données obtenues ont été soumises à une analyse univariée et une analyse multivariée. L'héritabilité au sens large a été estimée ; elle varie entre 0,072 et 0,703. L'ACP révèle que 7 composantes principales absorbent 81.5 % de la variance totale. L'application de la méthode de classification hiérarchique sur la matrice des distances euclidiennes a permis de répartir les populations en 3 groupes. L'utilisation de la distance de Mahalanobis D 2 a permis d'estimer la divergence génétique entre ces groupes.

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