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Dans cet article, nous proposons d’explorer les achoppements de la latence par le prisme du jeu comme médiation thérapeutique. Avec Dorian et Shana, 8 ans, le travail thérapeutique s’avère difficile, tant il est grevé par l’impossibilité d’être seul.e et de prendre plaisir à jouer. Ces éléments mettent au jour une architecture familiale complexe, où l’enfant porte la marque du négatif. Dès lors, le transfert s’engage en zone aride, et s’éprouve dans les empiétements et les ruptures du lien. Jeu et latence, jeu et solitude, jeu et narcissisme : comment faire levier à partir de ces dialectiques empêchées pour susciter le désir de travailler et de se rencontrer ?

Ces dernières années ont été riches en films pour enfants sur les dragons. Une figure qui, si elle a toujours été présente dans les contes et fictions pour la jeunesse, connaît depuis quelques années un renouveau significatif. Vogue que nous souhaitons interroger. Dans cet article, nous faisons retour sur la dimension historique et culturelle de la figure du dragon, pour ensuite questionner son renouveau dans la fiction littéraire et cinématographique. Enfin, nous nous demandons ce que peut représenter le dragon d’un point de vue psychodynamique, et tel qu’on le rencontre en consultations auprès d’enfants : est-il un support identificatoire à même de métaboliser les affects de peur et de colère, et plus largement le bouillonnement pulsionnel du temps de l’Œdipe, et plus encore, peut-on y voir une figure de la survivance psychique et une métaphore de la pulsion anarchiste ?

Dans cette conversation entre Simone Korff-Sausse, psychanalyste, et Mélanie Georgelin, psychologue clinicienne, il est d’abord question du rêve dans la théorie analytique, de Freud à nos jours. L’idée principale est que le rêve naît dans l’intersubjectivité et que cette activité onirique constitue le fond du psychisme. Sont abordées ensuite des questions cliniques issues de notre pratique auprès de l’enfant et de l’adolescent, notamment auprès de ceux qui sont porteurs de handicap.

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