Confrontés à un absentéisme important des soignants, les directions et l’encadrement des Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) proposent souvent des modalités de gestion en décalage avec les réalités vécues par les soignants allant même jusqu’à entretenir le phénomène. Ces modalités perturbent fortement le fonctionnement des équipes qui apportent alors des solutions d’organisation temporaires pour faire face à l’augmentation de la charge de travail. Pour comprendre les phénomènes en jeu dans la gestion de l’absentéisme, nous mobilisons la théorie de la régulation sociale [1]. La méthodologie employée est qualitative et s’appuie sur trois études de cas menées au sein d’EHPAD. Il ressort de l’analyse que les directions et l’encadrement se cantonnent à des règles de contrôle très éloignées des règles autonomes développées par les soignants. Ces régulations autonomes, loin d’être des solutions pérennes se révèlent très instables, variables et temporaires. Au final, cette recherche questionne la capacité du management à créer des opportunités de rencontre entre régulations autonomes et régulations de contrôle.
La bientraitance au sein des établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD) est le but même de l’organisation. Néanmoins les « conditions de production » de cette bientraitance ne sont pas données et demandent à être produites et reproduites jour après jour. Elles dépendent – telle est la posture du présent article – de la façon dont les organisations du travail des personnels soignants au sein des structures d’hébergement sont prises en compte, considérées et « travaillées » au quotidien, et plus particulièrement, parviennent à desserrer les contraintes de temps dans lesquelles l’activité est prise. L’article explore et démontre cette posture sur la base d’une démarche sociologique menée au sein d’un EHPAD, dans le cadre d’une étude s’intéressant aux liens entre organisations et santé au travail des personnes.
L'article, fondé sur une étude de cas d'une société de capital investissement, complète les travaux qui ont souligné l'importance des liens interpersonnels entre entrepreneurs et investisseurs en précisant l'importance des règles organisationnelles dans la création et le maintien de ces relations. Il montre comment l'organisation du travail des capital investisseurs (i.e. des règles formelles et informelles, des procédures et des dispositifs encadrant le travail) permet à ces derniers de construire des liens étroits avec les entrepreneurs tout au long des étapes de l'activité d'investissement. Ce faisant, l'article étend l'analyse de ces relations aux phases de pré-investissement et introduit une dimension organisationnelle à la littérature sur la valeur ajoutée non financière, en précisant les effets bénéfiques cruciaux de mécanismes de type bureaucratiques sur le développement de relations très personnalisées. Mots-clés : Capital investissement, valeur ajoutée non financière, entrepreneurs, dirigeants.
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