Un système d'information géographique (SIG) en archéologie peut s'élaborer pour l'enregistrement et la conduite stratégique d'un chantier de fouille, pour la création d'une base de données spatialisée et l'édition de documents d'aide à la réflexion et destinés à la publication. Dans le cadre de la réflexion scientifique archéologique, le SIG devient aujourd'hui un outil incontournable. Cet article expose les méthodes et les premiers résultats obtenus lors de la mise en place d'un SIG sur un site de la plaine de Vaise à Lyon. La démarche se situe dans la continuité des principes méthodologiques décrits dès le début de la seconde moitié du xx e siècle notamment par Laplace-Jauretche et Méroc en 1954. L'emprise archéologique se situe dans le département du Rhône, à Lyon au 35, rue Auguste-Isaac (9 e arrondissement). Le site (1 900 m²) se caractérise par une succession d'occupations de la fin du Paléolithique (Azilien) à l'époque médiévale. Les vestiges épipaléolithiques constituent la plus ancienne installation humaine identifiée sur l'agglomération lyonnaise. Ils s'inscrivent dans une séquence sédimentaire à dominante sableuse peu favorable à la lecture des vestiges. Dès la mise au jour des vestiges épipaléolithiques, le protocole de terrain et l'étude archéologique ont été structurés afin de permettre la mise en place d'un SIG dédié avec pour principaux objectifs d'optimiser le traitement exhaustif des données en proposant une structuration normalisée et d'intégrer la puissance exploratoire de l'outil SIG comme support indispensable de l'analyse archéologique. Cette dynamique a favorisé l'émergence d'une vision objective intégrale. Chaque zone de fouille a fait l'objet d'un carroyage métrique. La fouille manuelle a été conduite par quarts de mètres carrés et par passe technique. Une passe technique constitue un volume autonome localisé par maille qui contient des informations archéologiques (silex, vestiges osseux…) dont la répartition spatiale (verticale ou horizontale) permet de restituer la stratigraphie et l'occupation archéologique. Les quarts de mètres carrés ont fait l'objet d une couverture par clichés numériques des aménagements et épandages structurant l'occupation azilienne ; ils ont été assemblés en mosaïques géoréférencées sur la trame des angles de quart de mètres carrés levés en topographie. Les éléments ont été digitalisés sous ArcGis©. Cette étape a permis de géoréférencer chaque composant lié à l'occupation azilienne et l'attribution d'un identifiant dans la base de données. Lors de la fouille, les outils sur silex ou autre ont été enregistrés en trois dimensions à l'aide d'une station totale avec numéro d'ordre attributaire. La totalité des sédiments extraits (56 t) a fait l'objet d'un tamisage systématique. Dans les deux cas, les mobiliers inventoriés sous forme de tableurs sont liés, à l'aide de l'index spatial de référence à chaque passe technique. Les données sont rassemblées sous le logiciel ArcGis. Lors de la phase post-fouille, ces « jeux de données spatialisées » sont structurés et intég...
Ce texte représente une synthèse illustrée de la session « Produire et socialiser la connaissance : la visualisation des données au CIEU » qui s'est déroulée en novembre 2018 dans le cadre du colloque « La ville vue du CIEU », à l'occasion des 50 ans de cette équipe de recherche. L'équipe a fait preuve, tout au long de son histoire, d'un lien particulier avec la représentation graphique, sous diverses formes, mais surtout selon des modalités, des usages et en reflet d'enjeux qui sont au coeur de son positionnement et de son activité scientifique. Nous pouvons désormais affirmer que, malgré son rôle longtemps réservé (ou perçu comme tel) à celui de l'illustration des résultats de recherche, réalisée par des techniciens spécialisés, la visualisation de données a profondément évolué pour faire partie intégrante des méthodes de recherche, voire, dans certains cas, devenir un objet de recherche à part entière. Aujourd'hui, c'est aussi le lieu d'enjeux centraux pour le fonctionnement et le dynamisme des recherches de l'équipe. ABSTRACT. We present here a synthesis of the session named "Producing and socializing knowledge: data visualization at the CIEU, which occurred in November 2018 with the conference "The city seen from the CIEU" marking the 50 th anniversary of the research team. The team demonstrated, throughout its history, of a particular interest in graphical data visualization, via various forms but more importantly using modalities, uses types and facing various stakes at the heart of its scientific positioning and activity. We can now affirm that, albeit viewed for a long time as a technical activity tasked to illustrate research results, data visualization has profoundly evolved to become an essential part of research methods, even, in certain cases, become a research object in its own right. Today, the research organization of the team and its dynamism are at stake. MOTS-CLÉS. visualisation des données, cartographie, recherche, ville.
Urban areas have been dramatically impacted by the sudden and fast spread of the COVID-19 pandemic. As one of the most noticeable consequences of the pandemic, people have quickly reconsidered their travel options to minimize infection risk. Many studies on the Bike Sharing System (BSS) of several towns have shown that, in this context, cycling appears as a resilient, safe and very reliable mobility option. Differences and similarities exist about how people reacted depending on the place being considered, and it is paramount to identify and understand such reactions in the aftermath of an event in order to successfully foster permanent changes. In this paper, we carry out a comparative analysis of the effects of the pandemic on BSS usage in two French towns, Toulouse and Lyon. We used Origin/Destination data for the two years 2019 (pre-pandemic) and 2020 (pandemic), and considered two complementary quantitative approaches. Our results confirm that cycling increased during the pandemic, more significantly in Lyon than in Toulouse, with rush times remaining exactly the same as during the pre-pandemic year. Among several results, we note for example that BSS usage is more evenly spread throughout the day in 2020, peripheral/city center flow is more noticeable in Toulouse than in Lyon and that student BSS usage is more specific in Lyon. We also found that trip duration during the pandemic situation was longer on working days and shorter on weekends.
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