L’étude a pour objectif d’analyser les déterminants de la maltraitance des femmes en couche. L’hypothèse de recherche soutient que des facteurs socioéconomiques et institutionnels sont à l’origine de la maltraitance des femmes en couche dans les Centres Hospitaliers Régionaux (CHR). Deux (2) théories ont été mises à contribution. Ce sont les théories de l’opportunité de Cohen et Felson, et la théorie économique du crime de Becker. Les techniques et outils de recueil des données sont la recherche documentaire, l’observation, le questionnaire et l’entretien. L’étude a reposé sur un échantillon de 72 personnes déterminées selon la méthode de choix raisonné. Quant à l’analyse des données, le mode de traitement est qualitatif et quantitatif. Au niveau des résultats, il convient de préciser que les déterminants des maltraitances des femmes en couche sont : le non-respect des consignes données par les sages-femmes, la pauvreté des femmes, le manque de professionnalisme des agents de santé et le manque de matériels.
Cette recherche s’inscrit dans le champ de la socio-anthropologie qui cherche à appréhender l’enchevêtrement des diverses sphères sociales (économique, politique, culturel, historique etc.) qui sous-tendent le phénomène des conflits liés à la succession des classes d’âge chez les Tchaman à Abidjan. En recherchant une explication à ce phénomène récurent, nous avons mené une étude dont l’objectif général est d’analyser les conflits liés à la succession des classes d’âge chez les Tchaman. Sur la base de la théorie du choix rationnel de Montousse & Renouard (2005), l’hypothèse de travail est que des facteurs socioculturels rendent compte des conflits liés à la succession des classes d’âge chez les Tchaman. Cinq cent cinquante (550) personnes enquêtées, déterminées par un échantillonnage par jugement ont participé à l’étude. Les outils d’investigation sont la recherche documentaire, l’observation, le questionnaire et l’entretien. Quant à l’analyse des données, nous avons eu recours à la méthode qualitative et quantitative. Au niveau des résultats, on retient que ces conflits se déclinent sous plusieurs formes notamment des conflits de chefferie, des conflits générationnels, des conflits intergénérationnels, des conflits fonciers, des conflits contre l'autorité administrative, des conflits intervillages et des conflits financiers. Les Blessouè, les Tchagba, les Gnandô, les Dougbo, les anciens chefs de village, les autorités préfectorales et municipales sont identifiés comme les principaux acteurs de ces conflits. Comme tout phénomène social, plusieurs facteurs sont à l’origine de ces conflits. Il s’agit de la mauvaise gestion des ressources du village, l’ingérence des autorités administratives dans le choix des chefs de villages, le non-respect des limites des patrimoines familiaux et la revendication foncière des jeunes au chômage.
L’étude a pour objectif d’analyser les déterminants socio-économiques de la maltraitance des femmes en couche. L’hypothèse de recherche soutient que des facteurs socio-économiques sont à l’origine de la maltraitance des femmes en couche dans les Centres Hospitaliers Régionaux (CHR). Deux (2) théories ont été mises à contribution. Ce sont les théories de l’opportunité de Cohen et Felson, et la théorie économique du crime de Becker. Les techniques et outils de recueil des données sont la recherche documentaire, l’observation, le questionnaire et l’entretien. L’étude a reposé sur un échantillon de 72 personnes déterminées selon la méthode de choix raisonné. Quant à l’analyse des données, le mode de traitement est qualitatif et quantitatif. Au niveau des résultats, il convient de préciser que les déterminants socio-économiques de la maltraitance des femmes en couche sont : le non-respect des consignes données pour le suivi prénatal, la pauvreté des femmes en couche, le manque de professionnalisme des agents de santé et le manque de matériels. The study aims to analyze the socio-economic determinants of mistreatment of women in childbirth. The research hypothesis maintains that socio-economic factors are at the origin of the mistreatment of women in childbirth in Regional Hospital Centers (CHR). Two (2) theories were used. These are the opportunity theories of Cohen and Felson, and the economic theory of crime of Becker. The techniques and tools for collecting data are documentary research, observation, questionnaire and interview. The study was based on a sample of 72 people determined using the reasoned choice method. As for the data analysis, the mode of processing is qualitative and quantitative. In terms of results, it should be noted that the socio-economic determinants of mistreatment of women in childbirth are: non-compliance with instructions given for prenatal care, poverty of women in childbirth, lack of professionalism of health and lack of materials.
This study focuses on analyzing inter-community violence that occurred in the urban district of Abobo (Ivory Coast) in connection with social cohesion factors. On the basis of the actionist theory, the working hypothesis states that the inter-community violence in the urban district of Abobo, is the consequence of a negative ethnocentric identity developed by some citizens against other groups of people. This behavior has been stimulated by the context of the crisis the country has gone through and by a set of sociocultural factors. One hundred and fifty (150) persons were sampled to participate in this study. The tools used for the investigation consists of documentary research, questionnaire, and observation. The qualitative and quantitative methods were used for the data processing. The results of the study show that the appearance of inter-community violence, in the urban district of Abobo, arose out of the social, political and military crisis, as well as from an atmosphere of discrimination, stigmatization, and impunity. Actually, good relations were maintained among the different communities of the district of Abobo. This relation was formerly based on mutual tolerance, forgiveness, acceptance of mutual differences and, most especially, respect for human dignity. But these relations have totally worsened and have unfortunately led to inter-community violence. Also, this violence has negatively impacted the social values that united them. This situation has broken the existing social cohesion between the people living in that urban district.
Cette recherche s’inscrit dans le champ de la socio-anthropologie qui cherche à appréhender l’enchevêtrement des diverses sphères sociales (économique, politique, culturelle, historique, etc.) qui sous-tendent le phénomène des conflits liés à la succession des classes d’âge chez les « Tchaman » à Abidjan. En recherchant une explication à ce phénomène récurrent, nous avons mené une étude dont l’objectif général est d’analyser les déterminants des conflits liés à la succession des classes d’âge chez les « Tchaman ». Sur la base de la théorie du choix rationnel de Montousse & Renouard (2005), l’hypothèse de travail soutient que des facteurs socioculturels justifient les conflits liés à la succession des classes d’âge chez les « Tchaman ». Deux cent vingt-un (221) personnes enquêtées déterminées par un échantillonnage par jugement ont participé à l’étude. Les outils d’investigation sont la recherche documentaire, le questionnaire et l’entretien. Quant à l’analyse des données, nous avons eu recours à la fois aux méthodes qualitative et quantitative. Au niveau des résultats, on retient que ces conflits se déclinent sous plusieurs formes notamment des conflits de chefferie, des conflits entre les membres d’une même génération, des conflits entre différentes générations, des conflits fonciers, des conflits contre l'autorité administrative, des conflits intervillages et des conflits financiers. Les « Blessouè », les « Gnandô », les « Dougbo » et les « Tchagba », les anciens chefs de village, les autorités préfectorales et municipales sont identifiés comme les principaux acteurs de ces conflits. Comme tout phénomène social plusieurs facteurs sont à l’origine de ces conflits. Il s’agit de la mauvaise gestion des ressources du village, l’ingérence des autorités administratives dans le choix des chefs de villages, le non-respect des limites des patrimoines familiaux et la revendication foncière des jeunes au chômage. This research is part of the field of socio-anthropology which seeks to understand the entanglement of the different social spheres (economic, political, cultural, historical, etc.) which underlie the phenomenon of conflicts related to the succession of age classes in «Tchaman» in Abidjan. Looking for an explanation of this recurring phenomenon, we conducted a study whose general objective is to analyze the determinants of conflicts related to the succession of age classes in «Shamans». Based on the theory of rational choice by Montousse & Renouard (2005), the working hypothesis argues that socio-cultural factors justify conflicts related to the succession of age classes among «Shamans». Two hundred and twenty-one (221) respondents surveyed by discretionary sampling participated in the study. The survey tools are document search, questionnaire and interview. In terms of data analysis, we used both qualitative and quantitative methods. In terms of results, we find that these conflicts can take many forms, including leadership conflicts, conflicts between members of the same generation, conflicts between different generations, land conflicts, conflicts against administrative authority, conflicts between villages and financial conflicts. The «Blessouè», the «Gnandô», the «Dougbo» and the «Tchagba», the former village chiefs, the prefectural and municipal authorities are identified as the main actors of these conflicts. Like any social phenomenon, several factors are at the root of these conflicts. These are the poor management of the village’s resources, the interference of the administrative authorities in the choice of village leaders, the failure to respect the limits of the family patrimony and the territorial claims of the young unemployed.
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