Background
Controversy persists concerning screening programs (SPs), related to a potential risk of overdiagnosis or the impact on survival. One of the main questions to be addressed concerns the aggressiveness of the related treatments.
Methods
Using the "Cancer Cohort,” a national‐based cohort (medico‐administrative database), all women between the ages of 50 and 74 years and treated in 2014 for incident breast cancer were compared, according to whether their diagnosis was made following a mammogram performed within the framework of the SP (SP group) or outside it (NSP group).
Results
A total of 23 788 women were identified: 13 530 (57%) in the SP group and 10 258 (43%) in the NSP group. The women in the SP group had a higher rate of in situ or localized invasive breast cancer. They had a higher rate of breast‐conserving surgery (82% vs 70%), and a lower rate of chemotherapy (34% vs 53%). These findings were observed irrespective of the stage. They had a higher rate of pathways involving breast‐conserving surgery followed by radiotherapy. Among women with metastatic cancer, those in the SP group had a lower proportion of liver, lung, brain, and bone metastases, and a higher proportion of lymph node metastases (other than axillary), irrespective of the time to onset of the metastases.
Conclusion
The women in whom cancer was diagnosed following a mammogram performed in the context of the SP had less advanced cancer and less aggressive treatments. This observational study helps illustrate the benefit of the SP in France using a different approach.
Objectif : Dans un contexte de controverses autour du dépistage du cancer du sein, cet article vise à dresser, avec un double regard, académique et opérationnel, un bilan de la concertation scientifique et citoyenne autour du dépistage du cancer du sein, organisée en 2016, et des actions de santé publique en cours d’élaboration. Méthode : La ministre en charge de la santé a confié à l’Institut national du cancer l’organisation d’une concertation scientifique et citoyenne autour du dépistage du cancer du sein afin de clarifier l’intérêt et les limites, les objectifs de santé, l’organisation et la lutte contre les inégalités de santé d’un tel programme. Elle a combiné la constitution d’un comité d’orientation, indépendant et pluridisciplinaire, une conférence de citoyennes et une conférence de professionnels. Elle s’est appuyée sur l’audition d’experts représentant les tendances de la controverse, sur un rapport technique et de prospective et sur l’analyse de près de 500 contributions en ligne. À l’issue de ce processus, le Comité d’orientation a produit un rapport. Résultats : In fine , deux scénarios ont été proposés, poussant à une refonte profonde du processus de dépistage actuel. À la suite de ce rapport, un plan d’action pour la rénovation du dépistage organisé du cancer du sein en 12 mesures a été annoncé en avril 2017 par la ministre. Discussion : La discussion porte sur la méthodologie de la concertation comme outil de démocratie sanitaire et sur les niveaux d’arbitrage qui ont conduit au plan d’action, l’objectif étant de réfléchir aux interactions possibles entre la concertation et les décisions et de proposer des repères pour le déroulement et l’amélioration d’un tel exercice.
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