Ectomycorrhizal networks may facilitate the establishment and survival of seedlings regenerating under the canopies of tropical forests and are often invoked as a potential contributor to monodominance. We identified ectomycorrhizal fungi in a monodominant Gilbertiodendron dewevrei (Fabaceae) rain forest in Cameroon, using sporocarps and ectomycorrhizae of three age categories (seedlings, intermediate trees, and large trees) and tentatively revealed nutrient transfer through ectomycorrhizal networks by measuring spontaneous isotopic (13C and 15N) abundances in seedlings. Sporocarp surveys revealed fewer ectomycorrhizal fungal taxa (59 species from 1030 sporocarps) than molecular barcoding of ectomycorrhizal roots (75 operational taxonomic units from 828 ectomycorrhizae). Our observations suggest that ectomycorrhizal fungal diversity is similar to that in other mixed tropical forests and provide the first report of the Tuber‐Helvella lineage in a tropical forest. Despite some differences, all age categories of G. dewevrei had overlapping ectomycorrhizal fungal communities, with families belonging to Thelephoraceae, Russulaceae, Sebacinaceae, Boletaceae, and Clavulinaceae. Of the 49 operational taxonomic units shared by the three age categories (65.3% of the ectomycorrhizal fungal community), 19 were the most abundant on root tips of all categories (38.7% of the shared taxa), supporting the likelihood of ectomycorrhizal networks. However, we obtained no evidence for nutrient transfer from trees to seedlings. We discuss the composition of the ectomycorrhizal fungal community among the G. dewevrei age categories and the possible role of common ectomycorrhizal networks in this rain forest.
Pour les communautés de forêts humides du Cameroun – Bantu, pygmées Baka et Bagyeli –, les champignons sauvages comestibles (CSC) ont toujours été considérés comme de substantielles sources alimentaires et médicinales. Cependant, peu d’informations sont disponibles sur la diversité et l’écologie des CSC du Cameroun. Aussi une étude a-t-elle été entreprise pour connaître la diversité et acquérir les connaissances endogènes des principaux champignons sauvages comestibles et médicinaux de la forêt humide de ce pays. À partir d’excursions mycologiques, d’enquêtes structurées et semi-structurées conduites dans une vingtaine de sites de cinq régions du Grand-Sud-Cameroun, les espèces de CSC ont été collectées et décrites. Quatre-vingt-quatorze taxons de CSC ont été identifiés, appartenant à 32 familles et 41 genres, dont environ 61,7 % de saprotrophes, 21,3 % de taxons ectomycorhiziens (ECM) et 17 % d’espèces du genre Termitomyces, les plus fréquemment collectées et consommées. Cette forte diversité fongique s’est traduite par un éventail varié d’habitats et de niches écologiques. Les CSC les plus appréciés sont les saprotrophes Armillaria camerounensis et Volvariella volvacea, ainsi que toutes les espèces de Termitomyces et de chanterelles. La plupart de CSC sont collectés pour la consommation. La vingtaine d’espèces de CSC ectomycorhiziens sont symbiotiquement associées aux racines de 13 genres d’essences forestières appartenant aux familles des Cesalpiniaceae et Phyllantaceae. In fine, deux principaux services écosystémiques de production sont fournis par les CSC du Cameroun : l’approvisionnement alimentaire et médicinal, et l’octroi de revenus. Des besoins de recherche s’imposent en faveur de l’étude de la biodiversité et des médicinaux des CSC de la forêt humide du Cameroun, et de la valorisation des déchets agricoles pour la culture du champignon de paille V. volvacea.
Les recherches participatives en agriculture se développent depuis les années 1980. Quelles sont leurs performances et leurs limites dans les conditions des pays du Sud? Cette étude propose une grille d’évaluation des caractéristiques et des performances de 12 projets camerounais de recherche-action en partenariat. Elle montre que ces démarches améliorent la prise en compte des attentes des agriculteurs et les compétences des acteurs. Elle montre également que les asymétries entre chercheurs et agriculteurs, les exigences des différentes étapes du processus et la nécessité de travailler à long terme en limitent les performances.
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