The sensitivity of reverse transcriptase polymerase chain reaction (RT-PCR) has been questioned due to negative results in some patients who were strongly suspected of having coronavirus disease 2019 (COVID-19). The aim of our study was to analyze the prognosis of infected patients with initial negative RT-PCR in the emergency department (ED) during the COVID-19 outbreak. This study included two cohorts of adult inpatients admitted into the ED. All patients who were suspected to be infected with SARS-CoV-2 and who underwent a typical chest CT imaging were included. Thus, we studied two distinct cohorts: patients with positive RT-PCR (PCR+) and those with negative initial RT-PCR (PCR–). The data were analyzed using Bayesian methods. We included 66 patients in the PCR– group and 198 in the PCR+ group. The baseline characteristics did not differ except in terms of a proportion of lower chronic respiratory disease in the PCR– group. We noted a less severe clinical presentation in the PCR– group (lower respiratory rate, lower oxygen need and mechanical ventilation requirement). Hospital mortality (9.1% vs. 9.6%) did not differ between the two groups. Despite an initially less serious clinical presentation, the mortality of patients infected by SARS-CoV-2 with a negative RT-PCR did not differ from those with positive RT-PCR.
Introduction : La conciliation des traitements médicamenteux (CTM) à l’admission hospitalière permet en mode rétroactif d’intercepter puis de corriger des erreurs en comparant la prescription hospitalière initiale à la liste des médicaments pris à domicile par le patient ; cette liste ou ce bilan médicamenteux étant réalisé à partir du croisement de différentes sources. L’objectif de l’étude a été d’évaluer la gravité potentielle des erreurs interceptées par la CTM en unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD).
Matériel et méthode : La gravité potentielle des erreurs interceptées a été évaluée à l’aide d’un algorithme clinique selon deux modalités : en considérant uniquement la période d’hospitalisation et sans considération de durée ; c’està- dire comme si l’erreur avait perduré au-delà de la sortie hospitalière du patient. Ces erreurs ont été positionnées selon cinq niveaux de gravité clinique potentielle : mineur, significatif, majeur, critique et catastrophique.
Résultats : La CTM réalisée auprès de 122 patients a permis d’identifier 461 erreurs. Les classes médicamenteuses majoritairement impliquées ont concerné les systèmes cardiovasculaire (n = 151, 32 %), nerveux (n = 103, 22 %) et digestif (n = 86, 18 %). Les principaux types d’erreurs ont été les omissions (n = 381, 83 %,) et les erreurs de dose (n = 57, 12 %). 1,1 % des erreurs auraient pu avoir des conséquences cliniques majeures pour les patients durant la période d’hospitalisation et 8,5 % d’entre elles des conséquences potentiellement majeures ou critiques en considérant un horizon temporel se prolongeant au-delà de l’hospitalisation.
Discussion : L’appréciation de la gravité potentielle des erreurs médicamenteuses traduit l’intérêt clinique de la CTM. Cette évaluation a permis de révéler en UHCD une sinistralité évitée jusque-là méconnue par les équipes médicales.
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