Cette étude de climatologie historique explore les données météorologiques aptes à rendre compte des contraintes vécues par les soldats dans les tranchées lorraines et champenoises de la Grande Guerre. L'entrée en guerre affecta le dense réseau de mesure pluviométrique français édifié par le Bureau Central de Météorologie de France (B.C.M.), particulièrement dans le nord-est où l'occupation et les combats interrompirent très vite les enregistrements. Pour pallier ce manque de données, les relevés civils en limite du Front, les sources des archives militaires et les travaux scientifiques de l'époque concourent à la connaissance du contexte atmosphérique, qui permet d'établir des séquences de mauvais temps, certaines exceptionnellement pluvieuses, comme ce fut le cas au cours de l'année 1916, d'autres très rigoureuses, comme durant l'hiver 1917. Par le biais de bilans annuels, mensuels et d'une chronique journalière, cette approche quantitative confirme le caractère remarquable des conditions atmosphériques de la Grande Guerre et explique, pour une large part, la fréquence des témoignages qui évoquent ces véritables fléaux que furent la pluie et la boue, le froid et la neige, la chaleur et la soif.
In France, the classic produit du terroir, the local product that with its mix of skill and raw materials embodies the distinctive tie between people and their terroir (soil), is cheese. Thus, when inhabitants of the Argonne say that it “does not even have a cheese”, they imply that it lacks a patrimoine (cultural heritage). On the other hand, they do make passionate claims about 'being Argonnais', conveying a marked recognition of, and attachment to, a named place in relation to which they identify themselves and others. Focusing on this paradox, this article will highlight certain assumptions regarding the definition of cultural heritage found in public policy.
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