La question des retraites est une des plus importantes auxquelles les pays d'Europe sont confrontés.
This paper uses the SVAR methodology to investigate the effects of public investment on growth, and more specifically, the effects of the introduction of a golden rule of public finance. We extend the existing literature by estimating a model of the British economy that takes into account long run factors such as public debt accumulation. We find that in such a long run framework, public investment has a significant and permanently positive effect on GDP growth; this result runs counter to the most recent literature on the topic that was limited to a short run specification. We further find, by comparing different subsamples, that the introduction of the golden rule in 1997 strengthened the positive effect of public investment. Keywords AbstractThis paper uses the SVAR methodology to investigate the effects of public investment on growth, and more specifically, the effects of the introduction of a golden rule of public finance. We extend the existing literature by estimating a model of the British economy that takes into account long run factors such as public debt accumulation. We find that in such a long run framework, public investment has a significant and permanently positive effect on GDP growth; this result runs counter to the most recent literature on the topic that was limited to a short run specification. We further find, by comparing different subsamples, that the introduction of the golden rule in 1997 strengthened the positive effect of public investment.
Pour l'Italie, la décennie qui vient de s'écouler a été marquée surtout par un effort d'assainissement des finances publiques, qui a été le plus important des pays de la zone euro. Seul pays de l'UE à débuter la décennie avec un déficit primaire, l'Italie devait faire face à une défiance croissante quant à la soutenabilité de son endettement, à sa capacité à maintenir l'ancrage au SME, d'abord, à respecter l'objectif de participation à l'Union monétaire européenne, ensuite. Mais le pari est gagné par l'Italie et la décennie se conclut avec sa participation à l'UEM. L'importance de la consolidation budgétaire est d'autant plus remarquable qu'elle a été poursuivie en période de forte instabilité politique et de très faible consensus. Malgré cela, la dimension discrétionnaire de la politique budgétaire a été importante et l'effort entièrement structurel. L'Italie n'a pas laissé agir complètement les stabilisateurs automatiques au cours de la décennie, et la plupart de l'assainissement du solde primaire a été fondé sur une politique pro-cyclique de hausse d'impôt. Cette politique, couplée à des conditions monétaires restrictives, a pénalisé la croissance, amplifié l'écart avec les pays de l'Union européenne et causé une baisse significative de la part du revenu disponible des ménages dans le PIB. Vers la fin de la décennie le processus d'assainissement s'est accompagné d'une importante réforme de la fiscalité d'entreprise et de l'imposition des revenus du capital, ainsi que du système de recouvrement d'impôts et de lutte contre la fraude fiscale. Les recettes provenant de ces dernières actions ont permis, via la baisse de l'impôt sur le revenu des personnes, une redistribution des ressources en faveur des ménages, qui avaient supporté l'essentiel de l'assainissement fiscal. Par ailleurs, grâce aux remarquables résultats obtenus, l'Italie a pu ralentir le processus de consolidation budgétaire et se limiter à viser la position minimale lui permettant de faire face aux effets budgétaires des fluctuations conjoncturelles. À l'aube de la nouvelle décennie, la politique budgétaire peut s'orienter vers le soutien d'une croissance, qui redémarre enfin. La stratégie macroéconomique mise en oeuvre en Italie, durant la dernière décennie, s'apparente quelque peu aux politiques d'ajustement structurel prônées par le Fond monétaire international et par la Banque Revue de l'OFCE n°76 / janvier 2001 Paola Veroni 1. Caisse gérant les allocations pour chômage technique.
We estimate a structural vector autoregressive (SVAR) model of the French economy. The econometric method originates in Blanchard and Perotti [Quarterly Journal of Economics, 2002] but owes also extensively to the fiscal theory of the price level (FTPL) that investigates the interactions between government surplus, debt accumulation and price dynamics. We have the objective, on the one hand, of assessing the effects of fiscal and monetary policy shocks on the economy; and, on the other, of studying the strategic interactions between fiscal and monetary authorities. As a consequence, the theoretical restrictions to identify our model are derived from a FTPL framework. Our estimations reveal so-called Keynesian features of fiscal and monetary shocks; meanwhile, they are consistent with the prediction of the FTPL as regards price dynamics. Although the first part of our findings agree with most of the recent literature on the subject, the non-rejection of the FTPL is an originality.
Résumé Cette étude spéciale dresse un bilan de l’évolution de la crise financière qui secoue l’économie mondiale depuis l’été 2007. Partie de l’immobilier aux États-Unis, elle s’est rapidement propagée à l’ensemble du système financier par le biais des mécanismes de titrisation. La faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 est venue accentuer la débâcle notamment en raison de l’exposition de cet établissement sur le marché des dérivés de crédit. La solidité du système financier est de fait soumise à rude épreuve en raison de la multiplication des chocs. Dans une telle situation, les interventions de politique monétaire sont indispensables mais demeurent insuffisantes tant qu’elles ne sont pas relayées par celle des gouvernements. C’est donc la tâche qui a été entreprise sous différentes formes aux États-Unis et en Europe. Les sommes mises en jeu sont considérables et les questions de soutenabilité des finances publiques sont donc soulevées. Enfin, malgré ces interventions, les craintes sur le crédit demeurent. Elles résultent de l’importance du système bancaire dans le financement de l’économie et dans la transmission des chocs à l’économie réelle. Si un ralentissement des crédits aux ménages et aux entreprises est bien observé dans la zone euro et aux États-Unis, la disponibilité des statistiques de crédit ne permet pas encore de valider l’hypothèse d’un credit crunch .
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