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La gouvernance actuelle des plans d’eau au sein du territoire français par « masses d’eau » et « bassins versants » est le fruit d’une riche histoire, tant scientifique que réglementaire. Pourtant, elle se révèle insatisfaisante tant dans la prise en compte de la diversité limnologique que dans l’intégration de la question lentique au sein d’une démarche codifiée préférentiellement et partialement comme potamologique. Se pose alors la question de la pertinence des périmètres spatiaux usités. L’approche géographique géosystémique puis régionale par « territoire de l’eau » a permis de faire évoluer recherches et mentalités, mais la multiplicité de territoires générés constitue un frein contre la remise en cause de la toute-puissance des hydrauliciens. Pourtant, en intégrant pleinement les démarches systémiques et les approches des sciences sociales, il est possible de réfléchir à des formes de régionalisation malléables selon les critères et les époques et répondant davantage aux objectifs de « bon état de l’eau » fixés à l’échelle européenne. L’élargissement de la science limnologique aux étangs, mares et autres marais et non la prise en compte des seuls lacs ouvre en cela des perspectives nouvelles dans le cadre plus global du rôle de l’eau au sein des fluctuations climatiques. Appréhendant ainsi davantage la diversité morphologique et spatiale du corpus lentique, il s’avère alors possible d’observer des discontinuités tant systémiques que spatiales et ainsi disserter sur leurs origines ou leur caractère palimpseste. La territorialisation de ces relations Hommes-Milieux-Plans d’eau produit alors un nouveau concept, le territoire limnique, qui se veut opératoire.
The abundance and properties of small standing water bodies (SSWB) is globally not well known for their ecological importance is undervalued and their detection suffers from technical limitations. In the current study, we used a combination of GIS-based methods (satellite, orthophoto, ground validation) to evaluate regional estimates of standing water body (SWB) inventories in two geographically different parts of Europe – France, and Estonia. In our study the SWBs surface area threshold limit was 0.00001 km2, exceeding the limits of previous studies (>0.002 km2). The total number of SWBs in Estonia is 111 552 (2.5 per km2) and in France 598 371 (1.1 per km2). Our estimates show that the median size of SWBs in Estonia and France is 0.0003 km2 and 0.0007 km2 respectively, meaning that most of the SSWBs are not included in the global inventories, and their number is therefore underestimated. SSWBs (area below 0.01 km2) form a significant share of the total shoreline length of SWBs, 70.3% in Estonia and 58.8% in France. As nearshore areas are often very productive with diverse habitats, the SSWBs hold a crucial role in maintaining biodiversity. Our results provide quantitative evidence that SSWBs are vital and abundant landscape elements, freshwater resources, and habitats that should not be ignored in global inventories.
Revue en ligne : http://norois.revues.org www.pur-editions.fr L'incompréhension de la place prise par les plans d'eau dans l'Union Européenne et ses conséquences réglementaires The Real Place of Waterbodies in European Union: Lack of Understanding and Regulatory Consequences Pascal Bartout Résumé : La in de la première phase de la Directive Cadre sur l'Eau en 2015 est l'occasion de réajuster certaines politiques réglementaires européennes en les adaptant aux besoins sociétaux selon les critiques scientiiques émises à son sujet. Ceci est particulièrement vrai pour les masses d'eau « plans d'eau ». En effet, que ce soit sur les indicateurs choisis, les seuils, les inalités et surtout sur ce qu'est réellement un plan d'eau, il existe un décalage important entre la réalité terrain, la science et la règlementation. Obnubilés par les grands lacs, les Hommes oublient trop souvent que la masse lentique est avant tout le fait de tous petits objets d'eau naturels mais également artiiciels, présents depuis des centaines voire des milliers d'années, et répondant aux besoins donnés des sociétés humaines. Ainsi, la DCE n'identiie au sein du territoire de l'UE qu'un peu plus de 7 000 plans d'eau alors qu'en réalité nos transpositions des référentiels existants par couronne géographique suite au calibrage des outils d'inventaire montrent qu'il en existerait plus de trois millions et demi. Ce vertigineux décalage, en partie subi, en partie voulu, est à l'origine de multiples contestations et porte préjudice à l'eficacité de la Directive.
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