RESUME Les occupations magdaléniennes du Grand Canton et du Tureau des Gardes, à Marolles-sur-Seine (Seine-et-Marne), s'intègrent parfaitement dans le contexte régional du Tardiglaciaire, de la fin du Boiling au début de l'Allerôd. Technologiquement et typologiquement, l'industrie lithique dénote une étroite parenté entre ces deux sites et avec les sites « classiques » de la région, en particulier Marsangy. La topographie et l'abondance des restes osseux permettent de penser à des sites de chasse, spécialisés sans doute dans la chasse au cheval. S'il est difficile de trancher entre une occupation unique et une réoccupation périodique des sites, il paraît fondé de voir dans ces deux gisements non pas de simples haltes de chasse, mais des lieux d'activités effectuées pour une consommation différée.
Les fouilles en contexte de sablière effectuées dans la confluence Seine-Yonne (Seine-et-Marne) ont permis la mise au jour d'une trentaine de structures d'ensilage contenant un ou plusieurs dépôts humains. Cette mise à l'écart de la nécropole communautaire, attestée surtout à La Tène ancienne et moyenne, est trop récurrente pour relever de l'anecdotique ou de la simple réutilisation opportuniste d'une fosse domestique délaissée. La seule relégation d'individus de rang inférieur et/ou de criminels semble insatisfaisante : l'étude de ces structures met en lumière une réelle gestuelle, parfois complexe et anticipée, qui autorise l'association de ces " silos-dépôts " à la sphère des pratiques cultuelles laténiennes. Au-delà de répondre à la nécessité de gérer les cadavres, cette structure associe un humain choisi, un animal sélectionné ou même in investissement mobilier à un monde souterrain lié à la fertilité et à la conservation des grains.
The Upper Seine Valley sees during the Bronze Age an increase in settlements and cemeteries characterized by a variety of architectures and funerary practices. This variability originates from the coalescence of two cultural traditions, the Atlantic culture from the northwest and the Continental culture from the east, which find its roots in the Upper Rhine area. In this context, our research aims to understand the cultural identity of these communities by reconstructing subsistence economy and palaeodietary patterns and to trace human mobility, which influenced lifestyle and social–economic dynamics. Adding new 10 AMS dating and using multi-isotope (δ13C, δ15N, δ34S) and multi-proxy (botanical, animal and human remains) biochemical investigations, we detected changes in dietary habits throughout the Bronze Age linked to varying C3 and C4 plant consumption and diverse animal protein intake by humans. Three main outcomes are highlighted: (1) a variety of farming strategies with different manuring intensity according to the cereal species; (2) site-specific dietary patterns; (3) an increase in millet and animal protein intake during the Late Bronze Age. Moreover, results from one cemetery reveal that individual mobility is more significant for males. These dietary variations, differential agricultural strategies and mobility are consistent with other western Europe research, supporting major global changes in all of Europe at the end of the Bronze Age.
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