Le contexte lithostratigraphique et structural, la chronologie et la géochimie du volcanisme andésitique tertiaire de Capd'Ail (Alpes-Maritimes, France) sont précisés grâce aux nouvelles données acquises pendant les travaux de mise en souterrain du réseau ferré entre Cap-d'Ail et Monaco. Deux événements magmatiques distincts sont mis en évidence sur le site, l'un paléogène, l'autre néogène.

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L'étude de trois ensembles volcaniques du Miocène supérieur de la région oranaise (Algérie Occidentale) : volcans du Sahel d'Oran, volcans des M'Sirda, volcans de la Moyenne Tafna, permet de préciser à leur propos : — leurs relations avec les séries marines miocènes les plus proches ; — leurs périodes d'activité (entre 10,4 et 7,9 Ma) : définies à partir de données radiométriques K-Ar, elles constituent un relais entre les périodes d'exercice du magmatisme plus ancien dans l'Algérois et du magmatisme plus récent au Maroc ; — leurs caractères chimiques principaux : les laves du Sahel d'Oran (andésites à rhyolites) et des M'Sirda (andésites principalement) présentent des affinités avec une série calcoalcaline très potassique. Dans la Moyenne Tafna, les pitons rhyolitiques du Hammam Bou Ghara constituent un épisode précoce de l'activité. Les laves, en particulier les basaltes, sont très potassiques. Les conséquences géodynamiques dégagées de cette étude s'appuient sur la mise en évidence du diachronisme spatial de la tectonique superficielle (mise en place des nappes) et du magmatisme. En particulier, la marge africaine, à cette époque, correspond à l'évolution simultanée et réciproque de deux domaines : l'un, refoulé vers le Sud, oblique par rapport aux structures atlasiques, est soumis à des contraintes profondes qui empêchent toute montée du magma ; l'autre, au Nord, se substitue progressivement au premier domaine : il est soumis à une composante distensive importante qui autorise la montée des magmas.

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