The international dimension of cities and their role in inter-urban markets and inter-urban competition are now often studied and analysed from the perspective of public policy, urban planning or geography. Yet few studies highlight the political work that goes on in acquiring this dimension. Focusing on an inter-urban network such as Eurocities sheds light on this work and makes it possible to move away from an analysis of the Europeanization of cities in terms of centre and periphery. In this network, a horizontal form of Europeanization can be observed. The article examines this inter-urban network as an inter-urban configuration. The network is based on relationships between city councils, but due to a sort of cluster effect, it becomes more autonomous and - through resources as well as constraints - influences those relationships, indeed influences urban governance. Copyright (c) 2010 The Author. Journal Compilation (c) 2010 Joint Editors and Blackwell Publishing Ltd.
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endre compte de ce qui fonde la spécificité d'une analyse historique des politiques publiques, telle est la commande qui nous a été faite 1. A priori , la question semble légitime et elle paraît engager une série d'interrogations stimulantes autour des méthodes historiennes et de l'éventuelle singularité du regard historique, ou encore de la prise en compte de l'historicité de l'action publique 2. Pourtant, sans un minimum de précaution initiale, cette problématique peut également engager le chercheur sur une piste épistémologique pour le moins glissante, voire sans issue. En effet, si l'on veut bien considérer les sciences sociales, au sens de Jean-Claude Passeron 3 et dans une logique wébérienne, comme des sciences fondamentalement historiques, il devient pour le moins difficile d'imaginer ce que serait un point de vue analytique, dans l'espace de sciences sociales, qui ne soit pas historiquement situé. La démonstration de Passeron repose, rappelons-le, sur la mise en évidence et la discussion des différences épistémologiques fondamentales entre sciences de la matière ou de la vie, d'un côté, et sciences sociales, de l'autre. En particulier, il énonce que « la mise à l'épreuve empirique d'une proposition théorique ne peut jamais revêtir, en sociologie, la forme logique de la "réfutation" ("falsification") au sens poppérien » 4. Reste alors des formes d'exemplification, notion connotée péjorativement chez Popper, mais qui, dans des sciences historiques et empiriques-au sens de nonmétaphysiques-, peut garder, selon Passeron, toute sa pertinence heuristique, à condition, notamment, d'obéir à des protocoles d'enquête clairs et strictement établis, permettant « aux sciences sociales de soumettre leurs assertions théoriques à une épreuve empirique ». C'est pourquoi les questions du choix des terrains et des matériaux empiriques, de l'objectivation des protocoles d'enquête et de leurs conditions de réalisation sont centrales. Autrement dit, la dimension proprement réflexive et critique du travail de recherche revêt, dans les sciences sociales, une importance tout à fait cruciale. Dans un cadre de sciences sociales ainsi défini, où histoire et sociologie sont « épistémologiquement indiscernables », il apparaît donc que toute interaction sociale à étudier est forcément située dans le temps, ainsi que dans l'espace physique et
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Dans cet article, nous proposons d’explorer les logiques et les effets de la longévité électorale dans le cadre d’une assemblée traditionnellement caractérisée par une forte rotation de ses membres : le Parlement européen. L’enquête s’appuie sur l’observation de la croissance du taux de réélection pour mettre au jour une tendance à la stabilisation des eurodéputés et la constitution de véritables eurocarrières parlementaires. Cette sociologie des acteurs de la construction européenne vise à articuler les mécanismes de la professionnalisation politiques et les dynamiques d’institutionnalisation des arènes de pouvoir de l’Union. Les premières données empiriques permettent de préciser la place des différentes générations de réélus de manière continue (permanents) ou discontinue (intermittents) dans la répartition des fonctions de leadership parlementaire.
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