Interactions between a large community of vertebrate frugivore-granivores (including 7 species of large canopy birds, 19 species of rodents, 7 species of ruminants, and 6 species of monkeys), and 122 fruit species they consume, were studied for a year in a tropical rainforest in Gabon.The results show how morphological characters of fruits are involved in the choice and partitioning of the available fruit spectrum among consumer taxa. Despite an outstanding lack of specificity between fruit and consumer species, consideration of simple morphological traits of fruits reveals broad character syndromes associated with different consumer taxa. Competition between distantly related taxa that feed at the same height is far more important than has been previously supposed. The results also suggest how fruit characters could have evolved under consumer pressure as a result of consumer roles as dispersers or seed predators. Our analyses of dispersal syndromes show that fruit species partitioning occurs more between mammal taxa than between mammals and birds. There is thus a bird-monkey syndrome and a ruminant-rodent-elephant syndrome. The bird-monkey syndrome includes fruit species on which there is no pre-dispersal seed predation. These fruits (berries and drupes) are brightly colored, have a succulent pulp or arillate seeds, and no protective seed cover. The ruminant-rodent-elephant syndrome includes species for which there is pre-dispersal predation. These fruits (all drupes) are large, dull-colored, and have a dry fibrous flesh and well-protected seeds.
Cercocebus galeritus agilis a été étudié dans le Nord-Est du c’est-à-dire à la limite occidentale de son aire de répartition géographique. Ce présent travail est le résultat des observations faites de mars à mai 1972, et d’avril 1973 à mai 1974. Cercocebus galeritus apparaît comme assez strictement inféodé aux zones de forêt périodiquement inondées bordant certains cours d’eau. Une bande de singes observée pendant 566 heures, a passé 95 % de son temps en forêt inondable, et sur les 1,98 km2 de son domaine vital, 78 % étaient situés dans ce milieu. Cette espèce, en outre, occupe préférentiellement les basses strates de la végétation (63,2 % des pointages en dessous de 5 mètres), et colonise même partiellement le sol (11,8 %). Cette double particularité offre certainement à C. galeritus une certaine protection, d’une part vis-à-vis des prédateurs terrestres qui pénètrent difficilement la forêt inondable, et d’autre part vis-à-vis des prédateurs aériens dans la mesure où la végétation dense du sous-bois forme un écran. Bien qu’omnivore, C. galeritus présente dans son régime alimentaire une nette tendance frugivore. L’ingestion de feuilles peut cependant être accrue durant les périodes où les fruits sont plus rares. Dans les contenus stomacaux de singes, on peut trouver de l’herbe, des champignons et même parfois de la terre qui attestent que cette espèce se nourrit en partie au sol. Les variations saisonnières de la production du milieu entraînent des fluctuations dans l’occupation des différentes aires du domaine vital et des différentes strates de végétation. Malgré de notables différences, le régime alimentaire de C. galeritus recouvre plus ou moins celui des espèces sympatriques (Miopithecus talapoin, Cercopithecus neglectus, C. nictitans, C. pogonias, C. cephus, Colobus abyssinicus, Cercocebus albigena), de telle sorte qu’il existe vraisemblablement une compétition alimentaire partielle entre ces différentes espèces. La compétition est certainement maximale avec Cercopithecus neglectus qui est inféodé au même milieu, qui est également semi-terrestre, et qui de plus semble avoir un régime alimentaire voisin. Des dénombrements effectués sur une même bande montrent que l’effectif de cette dernière est variable (8-9 à 17-18 individus). Ces variations sont attribuables à l’immigration et à l’émigration survenant lorsque cette bande entre en contact avec une autre dont le domaine vital est largement superposé au sien. Dans les trois bandes observées, il ne semble y avoir qu’un seul mâle adulte, parfois accompagné d’un mâle subadulte. Mais parallèlement, des mâles solitaires ont été vus ou entendus à plusieurs reprises. L’existence d’une saison des naissances est présumée (de décembre à février), elle correspondrait à celle observée chez les espèces sympatriques. La densité de population (6,7 à 12,5 individus au km2) est inférieure à celle trouvée pour certaines espèces sympatriques. Ceci est peut-être dû au fait que la population étudiée est située à la limite de l’aire de répartition géographique de l’espèce, mais peut aussi être attribué à la compétition existant avec les nombreuses autres espèces utilisant plus ou moins partiellement le même habitat. Les bandes de C. galeritus semblent avoir une taille intermédiaire entre celles de Cercopithecus neglectus et celles de Miopithecus talapoin, espèces inféodées au même type de milieu. Des facteurs phylogénétiques sont sans doute impliqués, en particulier ceux liés à la morphologie ou à l’éthologie de chacune de ces espèces. Une bande de C. galeritus se subdivise fréquemment en sous-groupes, ce qui pose un problème pour le maintien de la cohésion. Parfois, au contraire, deux bandes peuvent se rencontrer sans que soient manifestés de comportements agonistiques entre les individus et en particulier entre les mâles. Il se forme alors temporairement un groupe plus important, mais peu stable. C’est lors de ces rencontres que les échanges d’individus peuvent survenir, et ceci a l’avantage de permettre un brassage génétique propre à éviter la consanguinité. Plus qu’un rôle de leader, le mâle semble avoir dans le groupe un rôle de surveillance et de défense. Il existe des cris de forte intensité propres aux mâles ayant atteint la maturité. Les rythmes d’émission de ces cris sont probablement sous la dépendance des rythmes de l’activité sexuelle du mâle. Leur grande portée (600 à 1 000 mètres) font penser qu’ils jouent un rôle dans les mécanismes de régulation de la distance inter et intra-bande, mais leur fonction exacte n’est pas encore connue.
In common earwig, Fur ficula auricularia L., parental care is necessary for the develop ment of eggs. However, so far the selective value of family group remains as an outstanding question. Our experiment shows that there is a female contribution to larval food intake, and this feeding aid can improve significantly the larval survival rate and development. However, the female care alone has no effect on larval survival and development.
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