In the summer of 2015, the Truth and Reconciliation Commission of Canada (TRC) delivered a summary of its final report on the history and legacy of Indian residential schools. The commissioners argue that all Canadians have a role to play in the project of reconciliation. We suggest that economists and other similar quantitative social scientists are in a unique position to contribute to this project, and we offer some thoughts on the role they can play, summarize the current data available, and discuss how new data may be created. We then discuss what challenges economists and others may face when working with Indigenous data and how these might be navigated.
davantage des organisateurs et cadres du parti et d'un chef qui est prêt à défendre ces orientations durant la joute électorale. Au sein du Parti québécois, il y a toujours eu un débat interne entre les réformateurs et les partisans du statu quo, mais tôt ou tard, un programme renouvelé devra être au diapason des attentes des électeurs. Un « nouveau » Parti québécois ne pourra voir le jour sans un programme renouvelé tout en créant, ce que Montigny appelle, des « mécanismes de compensation » pour les militants. En fait, le Parti québécois a probablement davantage besoin d'un Georges-Émile Lapalme que d'un sauveur! Malgré tout, le Parti québécois demeure au Québec, le parti politique avec le plus grand nombre de membres, soit plus de 70 000 en 2017. En comparaison, la CAQ a au plus 20 000 membres et QS Québec solidaire 10 000 membres. Par ailleurs, Montigny s'interroge sur la nécessité d'avoir au Parti québécois l'obligation pour un chef de se soumettre à un vote de confiance. Les militants du PQ ont en ce sens plus de pouvoir que ceux des autres partis (91). Jusqu'à présent, cela n'a pas été très utile pour la cohésion et la solidarité au sein des membres du parti, surtout après une défaite électorale. Mais il observe également un changement dans les objectifs des militants : « les membres du Parti québécois ont donc évolué. Certains qui militaient davantage pour des idées ont quitté le PQ (…). Les militants actuels se préoccupent davantage qu'auparavant des moyens à prendre pour gagner leurs élections » (85). De plus, le clivage OUI-NON à indépendance s'est érodé «au profit de d'autres clivages sur les politiques publiques et les questions d'identité » (92 et 102).Somme toute, le livre de Montigny replace l'étude des partis politiques au Québec dans le contexte des transformations partisanes qui s'opèrent au sein de la société québécoise. Il s'inscrit dans la lignée des recherches de Vincent Lemieux et de Réjean Pelletierqui ont d'ailleurs supervisé la thèse de l'auteurtout en soulignant que nous vivons dans une période qui « a été la plus ouverte de l'histoire du système partisan québécois » (105). Il faut espérer que certains étudiants utiliseront ce cadre d'analyse pour étudier et comparer le Parti québécois avec la CAQ, le PLQ et QS et continueront à renouveler les recherches sur les partis politiques et sur la vie démocratique interne de ces derniers.
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