Résumé Le cas des transports urbains est exemplaire des difficultés de la légalisation du secteur informel et de son intégration au processus de modernisation économique et sociale : en Afrique du Sud, comme dans d’autres pays en développement, le secteur informel a, dans ce secteur, concurrencé avec succès les prestataires attitrés du service public au point de les marginaliser.
Résumé L’Afrique du Sud n’est pas le seul pays en développement où les transports en commun sont en grande partie assurés par le secteur informel, mais c’est le seul où, depuis près de vingt ans, les affrontements meurtriers entre opérateurs informels sur la voie publique et leur résistance armée à la concurrence des transports publics formels ou aux velléités régulatrices de la puissance publique défraient régulièrement la chronique. Quel sens donner à ce qu’il est convenu d’appeler la « guerre des taxis » ? Traduit-elle la criminalisation de tout un secteur d’activité, la faillite des forces de l’ordre ou la complaisance des autorités, les limites de la stratégie de modernisation économique et sociale ou encore l’échec de la politique de formalisation des opérateurs informels mise en œuvre depuis la chute du régime d’ apartheid ?
Le démembrement de l'Union soviétique est inévitable et imminent. L'existence de l'Etat fédéral est d'ores et déjà en partie fictive. Le peuple russe et le pouvoir central opposent de moins en moins de résistance à la radicalisation des aspirations nationales et aux revendications indépendantistes de plus en plus nombreuses des peuples de l'Union. Mais tous les Etats fédérés sont eux-mêmes menacés dans leur intégrité et le démembrement de l'Union provoque déjà la remise en cause de ses frontières intérieures et extérieures. Si les futurs Etats indépendants sont convaincus de la nécessité d'un système de sécurité collective, il est exclu qu'ils consentent à ce que celui-ci soit placé sous l'égide d'un quelconque avatar de l'Etat soviétique.
La stratégie soviétique n'a pas changé au cours de la crise du Golfe. Elle s'est efforcée d'emblée de contrecarrer l'hégémonie américaine en revendiquant un règlement multilatéral et politique de la crise ouverte par l'invasion du Koweit. Mais la stratégie soviétique a échoué. Elle n'a pas su imposer une issue alternative à celle qui a finalement prévalu sous l'empire des Etats-Unis. La crise du Golfe a donc porté un préjudice plus grave au statut de grande puissance de l'Union soviétique qu'à la crédibilité internationale de sa diplomatie. En revanche, l'Union soviétique n'a pas été écartée de la région du Moyen-Orient : la diplomatie soviétique, qui a parachevé la normalisation de ses relations avec de nouveaux partenaires et interlocuteurs, tels l'Iran, l'Arabie Saoudite et l'Etat d'Israël, sans s'aliéner ses alliés, reste un élément décisif du règlement des conflits. Sur la scène intérieure, la guerre du Golfe a incontestablement relancé le procès de la politique étrangère en cours depuis le début de l'année 1990 et porté atteinte à l'autorité du pouvoir central dans les divers courants d'opinion, les uns en raison de son impéritie, les autres de sa duplicité apparente.
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