La biomasse occupe une place importante dans les bilans énergétiques des pays d’Afrique subsaharienne – principalement sous forme de bois de feu. Néanmoins, cette ressource pourrait être mieux mise en valeur. Les analyses et les discours en reconnaissent la nécessité mais, dans les faits, cette orientation peine à se concrétiser. Pourquoi cette énergie reste-t-elle si peu valorisée ? Après avoir recensé les freins à l’essor des bioénergies, le présent article s’intéresse à la modernisation des filières traditionnelles et au déploiement de filières avancées en Afrique, ainsi qu’à leur place comme levier des transitions énergétiques et écologiques qui s’imposent aux pays africains. Si les plans biomasse sont à adapter à chacun des pays, l’objectif est le même : ne plus dépendre des énergies fossiles et lutter contre le changement climatique, en préservant le patrimoine naturel des écosystèmes.
Une large partie de la population africaine reste durablement exclue d’un accès aux réseaux modernes d’énergie. Enjeu crucial pour le développement du continent, la fourniture d’énergie revêt aussi une importance croissante dans la lutte contre le changement climatique. Comment assurer cette fourniture sans alourdir les bilans carbone ? Des stratégies émergent, combinant gestion raisonnée de la biomasse avec électrification rurale et périurbaine diversifiée.
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