L'étude vise l'amélioration des performances d'embouche ovine dans la commune rurale de Korsimoro. Quatre vingt douze (92) béliers de 22 femmes et de 24 hommes de cette commune ont été étudiés. L'équipe de recherche a défini quatre (4) formules de ration sur la base d'un seul profil nutritionnel apportant 98 g MAD (matières azotées digestibles) et 0,80 UF/kg MS. Les producteurs ont analysé ces formules et ont porté leur choix sur celle composée de 15% de tourteau de coton, 6% de son de blé, 31% de graines de coton et 48% de gousses de Piliostigma reticulatum. Cette ration a été distribuée à deux lots d'animaux en comparaison avec les pratiques locales : lot1=aliment composé introduit+fourrages locaux et lot2=aliment composé introduit+fourrages locaux+bloc multinutritionnel. Les GMQ des animaux du lot 2 ont été significativement (P< 0,05) plus élevés que ceux des animaux du lot 1. La croissance des animaux soumis sous rationnement amélioré (75 g/j) a été très significativement (P< 0,01) plus élevée que celle enregistrée des pratiques paysannes (environ 46 g/j). Une marge bénéficiaire moyenne de 9 173 F CFA a été dégagée par ovin embouché. Les résultats de l'étude suggèrent la nécessité d'améliorer le dispositif organisationnel des emboucheurs.
Au Burkina Faso, 86% de la population active travaille dans l'agriculture. Cependant la production agricole a du mal à couvrir les besoins d'une population sans cesse croissante. Les raisons sont d'ordres climatiques et anthropiques. La diffusion et l'adoption de techniques efficientes de gestion de la fertilité des sols constituent un défi majeur pour une intensification durable des productions agropastorales. C'est dans le but de diffuser des pratiques de gestion durable des ressources naturelles dénommées bonnes pratiques agricoles (BPA) que des expérimentations ont été conduites de façon tripartite entre l'union des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), l'Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) et La FAO dans un champ école de producteurs de 2006 à 2008. Les traitements ont comparé les pratiques paysannes (PP) et les bonnes pratiques agricoles (BPA). Des données pédologiques et agronomiques ont été collectées au cours du programme afin de caractériser les facteurs ayant conduits au succès des bonnes pratiques agricoles. Les résultats montrent une nette amélioration du taux de matière organique, d'azote et surtout du phosphore assimilable des sols dans les parcelles sous bonnes pratiques agricoles. Les BPA ont engendré une augmentation significative des rendements grains du maïs et du coton. Les bonnes pratiques agricoles et les jachères annuelles affectent peu le pH du sol ainsi que le taux de K total. L'utilisation d'un amendement alcalin et d'une source de potassium seront nécessaires pour renforcer l'effet des bonnes pratiques agricoles.
Promoting smallholders' agricultural commercialization is frequently identified as a promising strategy to improve agricultural contribution to poverty reduction and economic growth in developing countries. This paper analyses the determinants of agricultural commercialization of smallholder farmers in Burkina Faso, focusing on the role of transaction costs and households' productive resources. Based on data collected in 2011 at national level from a sample of 1178 farm households, a double hurdle model of market participation and intensity of participation measured by crop commercialization index is estimated. The results indicate that households' productive resources such as farm size per worker, use of animal traction, quantity of fertilizer used per hectare and access to credit significantly increase the likelihood of households' market participation and the intensity of commercialization. In addition, transaction costs factors such as quality of rural roads and ownership of communication assets have posi tive and significant effects on the probability of market participation. Therefore, reducing remoteness-induced transaction costs by unlocking rural areas and improving farm households' access to productive assets and technologies are required to promote agricultural transformation and commercialization of smallholder farmers.
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