No abstract

In the past, several studies have been performed to look for genes affecting traits of interest using microsatellite markers in sheep. Even if numerous chromosomal regions have been detected, few genes and causal mutations have been identified. The recent availability of high density SNP chips in sheep is a technological revolution for genomic research and breeding selection.Firstly, genomic research in small ruminants will be boosted towards the identification of causative mutations underlying large genetic effects on sustainability traits, or the identification of very closely linked genetic markers that allow selecting genes in sheep. Even if this strategy needs a large investment to detect causal mutation, the gene selection allows to select trait (1) without phenotyping which is particularly suitable for traits difficult to measure such as disease resistance, (2) whatever the population size (at the farm or the breed level) (3) without expensive genotyping. Because of these three advantages, when mutations are available, the gene selection is really adapted to selection in developing countries. However, be careful to select only one gene, mainly for disease resistance which is a real important trait in tropical areas. In fact, the breakdown of resistance by the pathogen could be observed in such conditions. To escape this problem, the selection of a major gene could be associated to chemical treatment or, in the best way, to the selection of other genes affecting the same trait.Secondly, such new molecular tools allow considering a new type of selection: the genomic selection. The principle of this selection is to use marker effects (without any information about the underlying genes) estimated within a part of the population which is phenotyped and genotyped (called the training population) and applying these effects to the rest of the genotyped population. However, the genomic selection might not always be a profitable strategy in sheep, particularly in developing countries. In fact, it is necessary to produce several thousands of individuals in the training population in order to estimate correctly the marker effects. Moreover, this population has to be generally selected within breed except when the commercial population is a mixture of several close breeds in terms of evolution. So the production of the training population is really difficult to produce particularly in small breeds. (approximately 10% between 1993 and 2003). The Haut-Bassins whose main city is Bobo-Dioulasso is classified 4th/13 regions with approximately 12% of porcine pig number. To characterize and evaluate the importance of pig breeds in the pork industry of this zone, the data from an investigation diagnosis of breeding systems (2003) and from an investigation into the supply pig meat of the town of Bobo-Dioulasso (2005) were analyzed. Three main pig breeds (Korhogo, local breed

Cette étude a pour but d’évaluer l’effet d’une alimentation à base de cosses de trois variétés améliorées de niébé et de maïs espoir sur les performances zootechniques des lapereaux. Elle vise à résoudre le problème alimentaire des lapins au Burkina Faso. Neuf lapereaux de race locale, sevrés, âgés de 30 jours et ayant un poids moyen 325 ±60 g ont été utilisés. Ces animaux provenant de l’unité de recherche cunicole de FarakoBâ ont été déparasités (interne et externe) avant l’expérience. Ils ont été répartis en trois (3) lots de trois (3) lapereaux. Ils ont été ainsi nourris avec des aliments iso-protéiques composés d’un mélange de base, de trois variétés (KVX 745-11P, Nafi et KVX61-1), de niébé (Vigna unguiculata) pour en faire respectivement les rations 1, 2 et 3. La Ration 1, contenant les cosses de niébé de la variété KVX745-11P ; la Ration 2: contenant les cosses de niébé de la variété KVX-61-1 ; la Ration 3, contenant les cosses de niébé de la variété Nafi. Les résultats ont montré que les lapereaux nourris à la Ration 1, ont eu un gain moyen journalier de 16,47±3,35 grammes/jour contre 11,88±2,97 grammes/jour pour Ration 2 et 18,72±8,57 grammes/jour pour Ration 3. Le régime complété de la Ration 3 donne de bonnes performances zootechniques avec l’indice de consommation le plus faible de 0,71±0,26. Cette dernière ration constitue un atout économique pour être vulgarisée auprès des cuniculteurs.Mots clés : Lapereaux, Rations, zootechnique, gain moyen quotidien, cosses de niébé.

L’effet de la complémentation d’aliments locaux sur les performances des poulets villageois mâles a été étudié en fin de saison pluvieuse, de septembre à octobre. Un dispositif avec quatre traitements (T1 à T4) et quatre blocs a été utilisé. Dans le traitement T1, les coquelets ont recherché eux-mêmes leur ration quotidienne par la divagation. Dans les traitements T2, T3, et T4, les coquelets ont reçu, après la divagation, respectivement une complémentation de grains de sorgho rouge, de drêche de bière locale ou de ces deux aliments. Quatre habitations dans un village de la région centrale du Burkina Faso ont été utilisées comme blocs. Les résultats suggèrent que, durant la fin de la saison pluvieuse, la divagation a permis aux coquelets d’obtenir un gain de poids moyen quotidien de 5,9 g. L’effet de la supplémentation sur les performances n’a pas été significatif. Dans les cas de la disponibilité des aliments par divagation, la drèche de dolo ou l’association sorgho rouge/drèche de dolo ont permis des gains de poids plus importants. A la fin de l’expérience, trois à quatre coquelets par traitement et par bloc ont été sacrifiés après divagation et les contenus de leurs jabots ont été séchés au soleil et examinés physiquement. Les aliments obtenus de la divagation durant la période de fin de saison pluvieuse ont été essentiellement constitués de céréales (55 p. 100) et d’insectes ou de vers de terre (22 p. 100). L’étude donne des indications pour une stratégie d’alimentation des poulets villageois pendant la fin de la saison pluvieuse.

Au Burkina Faso l’alimentation des animaux pendant la saison sèche constitue le premier contraint du développement de l’élevage. Cette étude a pour but d’évaluer l’effet d’une alimentation à base de Panicum maximum C1, Aeschynomene histrix, Stylosanthès hamata, Arachis pintoï sur les performances zootechniques des lapins. Le dispositif expérimental a été réalisé sur la Station de Recherche de Farako-Bâ. Au total, neuf (9) lapins mâles (Oryctolagus cuniculus L.) âgés de dix (10) semaines et pesant en moyenne (790 ± 39,04g) chacun, ont été répartis dans 3 cages de volume: 42 cm x 63 cm x 39 cm soit un volume de 103194 cm3 chacune. Ces lapins ont été répartis en trois (3) lots de trois (3) lapins chacun. Les lots ont reçu les rations suivantes: la ration1du lot1(R1L1) était composée de l’aliment Panicum maximum C1, Aeschynomene histrix ; la ration 2 (R2L2), Panicum maximum C1, Stylosanthès hamata et la ration 3 (R3L3), Panicum maximum C1, Arachis pintoï. A chaque ration on a ajouté du son de maïs et de riz et du sel. Les lapins nourris à la ration R3L3, ont eu un gain moyen journalier de 9,13±4,33 g/j contre 8,51±2,22g/j pour R1L1 8,90±3,33g/j pour R2L2. Une différence non significative (p > 0,05) est observée entre les trois rations. La ration R3L3 donne de bonnes performances zootechniques et constitue un atout économique pour les cunicultures.Mots clés : lapins, rations, gain moyen quotidien, alimentation   English title: Optimization of the use of Panicum maximum C1 and Aeschynomene histrix, Stylosanthes hamata and, Arachis pintoï on the zootechnical performance of rabbitsIn Burkina Faso feeding animals during the dry season is the main constraint on livestock development. This study aims to evaluate the effect of a diet based on Panicum maximum C1, Aeschynomene histrix, Stylosanthès hamata, and Arachis pintoï on the zootechnical performance of rabbits. The experimental device was carried out at the Farako-Bâ Research Station. A total of nine (9) male rabbits (Oryctolagus cuniculus L.) aged ten (10) weeks and weighing on average (790 ±39,04g) each, were distributed in three volume cages: 42 cm x 63 cm x 39 cm, each having a volume of 103194 cm3. These rabbits were divided into three (3) lots of three (3) rabbits each. The lots received the following rations: ration1 of Lot 1(R1L1) consisted of the food Panicum maximum C1 and Aeschynomene histrix; ration 2 (R2L2), Panicum maximum C1 and Stylosanthès hamata and ration 3 (R3L3), Panicum maximum C1, Arachis pintoï. Corn and rice bran and salt was added to each ration. Rabbits fed R3L3, had an average daily gain of 9,13±4,33 g/d compared to 8,51±2,22g/d for R1L1 and 8,90±3,33g/d for R2L2. There was no difference between the three rations (p > 0.05) but the R3L3 ration provides good zootechnical performance and is an economic asset for cuniculture.Keywords: Rabbits, rations, average daily gain, feed.