A defining feature of immigration detention in the United Kingdom is its indeterminacy; that is, there are no statutory constraints on the length of time an individual can be detained. As such, detention is uncertain and unpredictable; it may last a few hours or a few days, or weeks, months, and even years. Consequently, the lived experience of detention is one of waiting: waiting to know both when and how detention will end (i.e. release to the community or expulsion from the country). The denial of liberty and the conditions of confinement present additional challenges for detainees, as they must contend with significant limits to their agency as they await the decisions of a variety of other actors. Waiting has been conceptualised as an exercise of power, one that manipulates others' time. Although it is a common human experience, for immigration detainees, the lived experience of waiting in the uncertain and unpredictable context of detention is especially challenging. Passing time in immigration detention raises important questions about affect, identity, agency, and resistance within this unique quasi-penal space. This paper draws on ethnographic fieldwork, including 89 semi-structured interviews with detainees, carried out in four immigration removal centres in the UK to explore the lived experiences of waiting. The analysis demonstrates the relevancy of time and agency in immigration detention.
RésuméUne « peine juste » est de plus en plus structurée selon le cadre de la probabilité actuarielle. Les technologies du risque actuariel sont souvent considérées comme des procédés ayant, en grande partie, supplanté la prise de décision discrétionnaire de la part des intervenants par des modèles décisionnaires structurés et quantitatifs. Certains savants soutiennent que la transition vers des pénalités basées sur le risque a mené à la «déqualification», à la «scientificité» et à «l'érosion de la discrétion professionnelle», voire même à l'élimination du pouvoir discrétionnaire professionnel de la part des praticiens du droit criminel. Basé sur 71 entrevues semi-structurées et non directives avec des professionnels de la justice criminelle, cet article analyse comment l'introduction des outils du risque façonne la discrétion sans toutefois l'éliminer. Nous soutenons que les outils du risque ne sont pas simplement imposés sur les praticiens de la justice criminelle. Au contraire, les praticiens résistent et utilisent activement les technologies du risque tout en atténuant l'impaete de ces outils sur leur capacité de prendre des décisions discrétionnaires. Nous soutenons que l'adoption des technologies du risque représente une négociation procédurale : les praticiens accueillent les avantages professionnels que ces technologies apportent tout en affirmant l'importance de l'expérience et de la connaissance clinique dans la prise de décision. Nous démontrons comment, premièrement, les praticiens font la distinction entre la standardisation de l'évaluation du risque et leurs propres expériences et connaissances cliniques et comment, deuxièmement, ils exercent de la discrétion dans le but de mitiger les effets discriminatoires associés à l'évaluation du risque. Ainsi, bien que les praticiens sont attirés vers les outils du risque par le fait que leur soi-disant «objectivité» les aident à défendre leurs décisions auprès du public, l'adoption et l'utilisation de ces outils dans le contexte de la prise de décisions professionnelles est plus complexe et contradictoire que laisserait croire la littérature théorique.
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