BackgroundEcosystems provide humanity with goods and services known as ecosystem services. The value of these services represents a basis for political decision-making. To be sure that these decisions are made on a valid basis, policymakers require an understanding of the biophysical processes involved. This study was carried out around two forest reserves (Alibori-Supérieur and Ouénou-Bénou) in Northern Benin. It aimed to highlight the knowledge of the surrounding communities and their perceptions about the importance of the ecosystem services provided by these forest reserves as well as the factors that influence their knowledge and perceptions.MethodsPrimary data were collected from 25 group discussions in 25 villages surrounding the forest reserves based on predefined ecosystems services of the Millennium Ecosystems Assessment (MA). Multiple linear regression models were used to examine how socio-economic characteristics of the communities influenced the ecosystem services identification rate. Perceptions of importance, levels of satisfaction, and trends of services provided were analyzed using descriptive statistics.ResultsOur results showed that education level, poverty index, household size, and proximity to forests played an important role in the variation in knowledge of ecosystem services (P < 0.05). Provisioning services (such as crops supply, fuelwood, lumber, wild food, and medicinal plants) were mostly identified by the poorest villages located very close to the forests (P < 0.05). The importance of the provided services for well-being has been unanimously recognized. The most recognized cultural services were education and knowledge facilitation (84%) and spiritual value (76%). Climate regulation (84%) and pollination (84%) were the best-known regulating services. However, supporting services (soil formation and pest regulation) that are important for improving production systems were unknown to the communities.ConclusionEducation level, poverty index, and village proximity to the forest were important predictors of regulating and supporting services identification. But use of non-tangible services by local rural communities will require more emphasis on targeted environmental education specifically designed according to the needs of each group.
Depuis 1946, la FAO assure un suivi des ressources forestières mondiales tous les 5 à 10 ans. Les évaluations des ressources forestières mondiales (FRA) sont désormais produites tous les cinq ans afin de fournir une approche cohérente pour décrire les forêts du monde et leur évolution. FRA est un processus piloté par les pays et les évaluations reposent sur les rapports préparés par les correspondants nationaux nommés officiellement. Si aucun rapport n'est disponible, le secrétariat de FRA prépare une étude de bureau à l'aide de rapports antérieurs, d'informations existantes et/ou d'analyses basées sur des études par télédétection.Ce document a été généré automatiquement à l'aide du rapport fourni en tant que contribution à l'Évaluation des ressources forestières mondiales 2020 de la FAO et soumis à la FAO en tant que document officiel du gouvernement. Le contenu et les points de vue exprimés dans le présent rapport sont la responsabilité de l'entité qui a soumis le rapport à la FAO. La FAO ne peut être tenu responsable de l'utilisation qui pourrait être faite des informations contenues dans le présent rapport. Nom Rôle Email Tableaux Texte d'introduction 1. Contexte du Bénin et de son secteur forestier 1.1. Contexte général du Bénin Etat de l'Afrique de l'Ouest, la République du Bénin est située dans la zone tropicale, entre les parallèles 6°30 et 12°30 Nord et les méridiens 1° et 3°40 Est. Elle s'étend sur une superficie totale de 114 763 km². Administrativement, le Bénin est un Etat décentralisé avec 12 départements et 77 Communes. Le Bénin est bordé à l'ouest par le Togo, à l'est par le Nigéria, au nord par le Burkina Faso et le Niger, au sud par l'Océan Atlantique. Le climat est du type soudano-guinéen contrasté du Sud au Nord, avec une température moyenne annuelle de 25°C pour l'ensemble du pays. On retrouve trois zones climatiques du Sud au Nord :une zone guinéenne à 2 saisons de pluies, avec une pluviométrie moyenne annuelle (1961 -1990) croissant de moins de 1 000 mm à l'ouest, à 1 485 mm à l'est, vers la frontière nigériane. Cette région, qui s'étend de la côte à la latitude de 7°30'N. une zone soudano-guinéenne correspondant à la région médiane du Bénin et allant de la latitude 7°30'N jusqu'à la latitude de 10°30'N, caractérisée par une pluviométrie plurimodale (2 à 3 pointes) peu différenciée, et des amplitudes thermiques bien marquées. enfin, une zone soudanienne sèche, située entre les latitudes 10°30'N et 12°N, de type semi-aride avec 787 à 1100 mm de pluie par an, caractérisée par une distribution unimodale de la pluviométrie, avec un démarrage progressif des pluies puis une fin brusque. L'évapotranspiration dans les deux dernières zones, relativement élevée, se situe entre 1500 et 1800 mm par an, à partir de Kandi.La population béninoise est évaluée en 2016 à 10,9 millions d'habitants, dont 51,2% de femmes, avec un taux d'accroissement moyen de 3,5% par an et 50% âgé de moins de 18 ans. A l'horizon 2030, la population augmentera jusqu'à 15 millions de personnes.Inégalement répartie, 60% de la pop...
Le Nord du Bénin abrite 92,5 % de la couverture forestière nationale, principalement constituée des réserves de faune et de forêts classées, destinées à la conservation de la biodiversité. Ces zones du domaine classé, pourtant dotées pour la plupart de plans d’aménagement et d’un système de surveillance qui devraient limiter la dégradation du milieu, sont soumises à un fort taux de régression de la couverture forestière, dû aux pressions anthropiques. Cette étude vise à analyser la vulnérabilité des formations forestières dans les domaines classé et non classé de trois communes du Nord-Bénin : Matéri, Toucountouna et Ségbana. Une interprétation visuelle des images SPOT de 1995, 2005 et 2015, avec le logiciel Quantum GIS, a été effectuée pour faire ressortir les changements et évaluer la vulnérabilité des formations forestières. Les résultats révèlent une régression des formations forestières naturelles au profit de celles anthropiques. Les champs et jachères ont vu leur superficie multipliée par près de cinq entre 2005 et 2015. Au cours de cette même période, la dégradation a été plus forte dans le domaine classé que dans le non classé, alors qu’à l’inverse la déforestation a surtout affecté le domaine non classé. Les formations naturelles ont été vulnérables à la perte de superficie au profit des champs et jachères et des habitations. Les taux de vulnérabilité des différentes formations sont fonction de la période et du niveau de protection. Ces situations constituent une menace pour la biodiversité et nécessitent la mise en place d’une politique de planification de l’occupation des terres dans la périphérie du domaine classé. Cela garantira leur fonction et réduira les effets des facteurs de déforestation et de dégradation sur les réserves forestières.
Forests have been undergoing diverse threats due to human activities and these may affect their role as Ecosystem Services (ES) providers. Therefore, it becomes crucial to undertake some analysis of the current socio-economic context of ES offerings to provide valuable information for the decision-making process and policy regarding sustainable forest management. This study aimed at highlighting the local perception of ES in two contrasting ecological regions. 689 respondents distributed in six districts were interviewed through a semi-structured survey on the various ES and their assessment. The analysis in principal components is used to understand socio-cultural group perception. Then, we used Beta regression to know how socio-economic factors influence the rate of people knowledge of ES. Our results show that provisioning services were more overall perceived, followed by cultural services and regulating services. Youth perceived less regulating and supporting services. Furthermore, cultural services were the most perceived by the seniors. The perception of provisioning and regulating services is influenced respectively by education level and the poverty index. Taking into account the local perception of the different actors and the factors in the decision-making, local development can be improved in compliance with the objectives of biodiversity conservation.Keywords: Local perceptions, Ecosystem Services, environmental education, forest management, Benin Republic.
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