Key Points
Question
What is the mental health state of university students in France who were confined during the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic, and what factors are associated with the development of mental health symptoms?
Findings
This survey study of 69 054 students who experienced quarantine found high prevalence rates of severe self-reported mental health symptoms. Among risk factors identified, female or nonbinary gender, problems with income or housing, history of psychiatric follow-up, symptoms compatible with COVID-19, social isolation, and low quality of information received were associated with altered mental health.
Meaning
The findings of this study suggest that students’ mental health is a public health issue that has become even more critical in the context of a pandemic, underlining the need to reinforce prevention, surveillance, and access to care.
RESUME Cet article porte sur le développement d’aides instrumentales dédiées au soutien cognitif de décideurs hospitaliers confrontés à une crise, alors même qu’ils sont novices dans le domaine de la gestion de crise. Le cœur de notre travail a consisté, en nous appuyant sur la méthode de raisonnement tactique (Rogalski, 1987) et en nous inspirant du formalisme MAD (Scapin & Pierret-Golbreich, 1990), à élaborer des arbres opérationnels décisionnels qui font apparaître, pour chaque objectif de haut niveau que la cellule de crise doit atteindre une hiérarchie de niveaux d’abstraction de buts à atteindre. À partir des résultats de ce travail, nous avons défini deux types d’aide instrumentale complémentaires : un guide d’activité et une formation.
Les AVP sont le principal pourvoyeur d’ESPT (Kupchik et al., 2007), dont la prévalence fluctue de 6 à 45 % entre les études (Heron-Delaney et al., 2013). En l’absence de repérage clinique, l’ESPT peut se chroniciser (Kessler et al., 1995). Les outils actuels permettent son diagnostic (Jackson et al., 2011), mais pas de dépister précocement les sujets à risque de développer un ESPT post-AVP en aigu (8 semaines) comme en chronique (6 mois) ou en tardif (1 an). Nous présentons une étude longitudinale réalisée sur 274 patients répartis sur 6 centres de traumatologie ayant pour objectif principal de valider un outil infirmier de dépistage précoce d’ESPT après un AVP (DEPITAC). Dix questions ont été soumises à tout patient hospitalisé dans les 15 jours après un AVP, ainsi qu’une PDI et un MINI DSM-IV. La PCL-S (cut-off à 44) a permis le diagnostic à 8 semaines, 6 mois et 1 an. L’analyse statistique a été réalisée avec le logiciel SAS Institute 9.4. Le score total DEPITAC était significativement associé au diagnostic d’ESPT à 1 an (OR : 1,43 ; IC95 % : 1,14–1,79) avec un pouvoir discriminant de 0,64 (IC95 % : 0,56–0,72). DEPITAC était corrélé à l’échelle PDI (p < 0,0001) avec un faible coefficient de corrélation (r = 0,32) montrant une faible redondance. Seules 3 questions après analyses bivariées s’avèrent significatives : « présence d’autres blessés ou décédés lors de l’AVP », « présence d’une dissociation post-AVP » et « s’être vu mourir lors de l’AVP » avec un pouvoir discriminant de 0,65 (IC95 % : 0,57–0,73). Aucun effet centre n’a été mis en évidence (p = 0,90). Nos résultats semblent montrer qu’à l’aide de seulement 3 questions de dépistage, les équipes infirmières pourraient repérer les patients à risque de développer un ESPT aigu ou tardif, leur permettant ainsi d’alerter précocement les équipes psychiatriques de liaison ou de pschotraumatologie.
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