Pseudomonas brassicacearum was isolated as a major root-colonizing population from Arabidopsis thaliana. The strain NFM421 of P. brassicacearum undergoes phenotypic variation during A. thaliana and Brassica napus root colonization in vitro as well as in soil, resulting in different colony appearance on agar surfaces. Bacteria forming translucent colonies (phase II cells) essentially were localized at the surface of young roots and root tips, whereas wild-type cells (phase I cells) were localized at the basal part of roots. The ability of phase II cells to spread and colonize new sites on root surface correlates with over-production of flagellin as evidenced by sodium dodecyl sulfate-polyacrylamide gel electrophoresis analysis of surface proteins and microsequencing. Moreover, phase II cells showed a higher ability to swim and to swarm on semisolid agar medium. Phase I and phase II cells of P. brassicacearum NFM421 were tagged genetically with green fluorescent protein and red fluorescent protein. Confocal scanning laser microscopy was used to localize phase II cells on secondary roots and root tips of A. thaliana, whereas phase I cells essentially were localized at the basal part of roots. These experiments were conducted in vitro and in soil. Phenotypic variation on plant roots is likely to be a colonization strategy that may explain the high colonization power of P. brassicacearum.

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Cet article est issu d’une enquête ethnographique collective portant sur l’organisation de la vie quotidienne des classes populaires à Roubaix, ville désindustrialisée qui connaît depuis plusieurs décennies un déclin démographique et urbain ainsi qu’un reflux des anciennes dynamiques de valorisation du capital. Les habitants des quartiers pauvres y effectuent des activités telles que la mécanique automobile, qui concerne principalement les hommes. Source de revenus, de qualification et de travail pour différentes générations, la réparation automobile se déploie dans la rue, sur des parkings, dans des garages « à ciel ouvert », plus ou moins clandestins, révélant la porosité de la frontière entre l’informalité et la formalité du travail. Cette activité se réalise au prix d’une plus grande emprise de la division sexuelle et raciale du travail, régulatrice de la distribution des postes et des statuts. Elle s’inscrit, plus largement, dans un système de travail de subsistance que doivent quotidiennement réaliser les hommes et les femmes des classes populaires aux marges du marché du travail formel. L’inscription spatiale de ces pratiques révèle la centralité populaire de Roubaix alors qu’elle est habituellement perçue comme une ville périphérique et reléguée.