La présente étude a pour objectif de contribuer au suivi de la désertification au  nord d’Algérie par l’utilisation des capteurs MODIS (MODerate resolution Imaging Spectroradiometer) de TERRA. A cet effet, certains paramètres géophysiques (albédo "R0", indice de végétation "NDVI" et température de surface "TS") sont produits régulièrement et couvrent la période de 2000 à 2005. Les combinaisons de ces paramètres deux à deux en particulier R0 -TS ; NDVI-TS et NDVI-R0 ont permis respectivement la caractérisation de l'état hydrique et de l'état de la végétation.La synthèse de l'ensemble des résultats sous un système d’information géographique (SIG), ainsi que leurs confrontations avec d'autres types de données ont permis de dresser des cartes de la sensibilité à la désertification selon cinq degrés (très bon état, bon état, état critique, état dégradé et état très dégradé). Ces résultats montrent qu’environ 75 % des parcours steppiques sont désertifiés ou au seuil de la désertification.

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Une meilleure compréhension de l'évolution des modes d'utilisation des sols et du couvert végétal est une préoccupation majeure pour les pays dont les écosystèmes subissent des dégradations sévères. En effet, les dynamiques d'occupation des sols ont des implications directes sur la disponibilité des ressources naturelles. Notre étude menée sur les monts du Tessala en Algérie occidentale, en utilisant l'indice de végétation par différence normalisée (NDVI), met en évidence l'ampleur des changements du couvert végétal entre 1987 à 2007. Une évolution régressive prononcée du couvert végétal est constatée au sud-est et au nord-ouest des monts du Tessala, tout particulièrement dans la "forêt de Tessala", sur les communes d'Aïn-Thrid, Tessala et Sehala. Les principaux facteurs contribuant à la régression du couvert végétal sont : la déforestation (plus de 26 délits de coupe par an), le surpâturage (420 délits de pâturage illicite par an), les incendies de forêts (plus de 20 incendies par an) et l'érosion hydrique qui en résulte (environ 72 % des superficies sont concernées).
A better understanding of the changing patterns of land use and land cover, is a major concern for countries where ecosystems are being severely degraded. Indeed, the dynamic feature of land use has important implications on natural resources. Our study conducted on the Tessala mountains, by using Normalized Difference Vegetation Index (NDVI), put in evidence the importance of changes in vegetation cover between 1987 and 2007. A pronounced regressive evolution is observed in south-east and north-west of the Tessala mountains, especially in the "forest of Tessala", in the communes of Aïn-Thrid, Tessala and Sehala. The main factors of environmental degradation, are : deforestation (over 26 offenses cut every year), overgrazing (420 crimes of illegal grazing every year), forest fires (more than 20 fires every year) and resultant erosion (more than 72 % of the area is concerned and mainly in the south-east)

In semi arid region of the South West of the Mediterranean basin, low rainfall, and thermal fluctuations cause water stress situations affecting at different levels, with varying intensities, the development of durum wheat yields. This work aims to study the major climatic factors that determine water environment of durum wheat in its reproductive period and assess their trend related to yields of the grain. Comparing diagrams of Bagnoul and Gaussen, established for two periods (1913-1937 and 1977-2014), highlighted an increase in the duration of the dry season due to rising temperatures, especially summer and a decrease in volume of the seasonal rainfall involving therefore water stress during the reproductive phase of cereal. The analysis of water regime in the past three decades, for the months of March, April and May, through the application of the approach of UNESCO-FAO, highlighted a very large variability in intensity of water stress during grain development period during the last years and also the tendency of the spring season months to be more drought. This reflects the complexity of the selection for yield components in this region.