La « Grande Mission Logement Venezuela » (Gran Misión Vivienda Venezuela ou GMVV) a été créée en 2011 dans un pays en mutation depuis 1999 avec l’arrivée d'Hugo Chavez au pouvoir, et qui connaît, 21 ans après, une situation de crise généralisée. Ce programme propose la construction massive et rapide de logements destinés prioritairement aux familles touchées par une succession d’événements climatiques. L’article étudie la transformation du territoire et des villes engendrée par la GMVV, qui dépasse le cadre traditionnel d’une politique de la ville. Sont analysés le statut de la propriété, le rôle imputé à l’architecture et à l’urbanisme, le rôle de l’image produite dans ce contexte, le positionnement des habitants face à leur nouveau cadre de vie. La GMVV, fortement étayée par la communication visuelle gouvernementale, est aussi analysée comme facteur de résilience pour ses bénéficiaires, face aux traumatismes révélateurs de la vulnérabilité du territoire et des habitants. Des sentiments paradoxaux d’abandon de la part du pouvoir, mais aussi de reconnaissance d’être logé, ou de fierté à surmonter la situation de crise du pays, font partie chez les résidents des constats de cette étude.
De Hugo Chávez à Nicolás Maduro, le Venezuela a engagé depuis 1999 un ensemble de réformes désignées sous le nom de « révolution bolivarienne ». Dans ce cadre, nous nous intéressons à explorer la production de la Grande Mission Logement Venezuela (GMVV) et le cas de l’invasion de la Torre David squattée en 2004 par un premier groupe de sans-abri. Les principales questions : comment l’État « magique » avec sa dépendance historique aux ressources pétrolières peut-il viser une solution aux problèmes de logements rencontrés par la société ? Désossée, abandonnée, toujours saillante, la Torre David est passée d’icône de la modernité à l’écriture d’un avenir « incertain » dans laquelle la société vénézuélienne est plongée. En 2022, la Torre symbolise encore une crise latente qui perdure sans donner d’indices sur son cours final.
Today, whether condominiums or social housing, Parisian buildings are facing a series of renovation processes that allow us to deepen the quality of their construction. This renewal affects the social life of the buildings, which has been consolidated over the years. While a building is built by materials and populations, it is also the result of history, from its construction to its daily maintenance (or degradation). Our assumption is that people who have no control over their living space are likely to suffer more health problems, in most cases without knowing exactly why, due to a lack of knowledge about the causes or health literacy in their living space. The inability to adapt to their homes or to resolve these situations independently makes us wonder: How can residents' health be influenced by their ability to control their living space? To demonstrate this, we will explain the methodology we are using to understand how people feel affected by the tension between factors that generate satisfaction or dissatisfaction and that have different effects on physical and mental health.
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