The oleoresin of Pistacia atlantica Desf. ssp. atlantica, growing wild in different arid and semi-arid regions of Algeria, is a popular naturally-occurring chewing gum and has been used traditionally in the treatment of peptic ulcer. GC/MS analysis of the essential oil obtained from solvent distillation of the fresh oleoresin has led to the identification of many terpenoids: α-pinene (39.4%), β-pinene (12.9%), carvacrol (11.8%), pinocarvone (5.5%), limonene (5.1%), germacrene-D (2.4%), trans-pinocarveol (2.1%), camphenol (2%), borneol (2%), α-terpene (1.8%), p-cymene (1.7%), terpinolene (1.4%), terpinene-4-ol (1.4%), isopinocarveol (1.1%) and verbenene (1.0%). Other minor constituents were also identified.

Main goal of the paper was to investigate the wasting of the Atlas cedar (Cedrus atlantica (Endl.) Manetti ex Carrière) in the national park of Théniet El Had (west of Algeria).We have installed 59 temporary plots of circular shape and a surface of 10 acres each to study this effect. At the level of each plot, we have performed measurements (density, basal area, dominant circumference and dominant height), analyze of soil (pH, organic matter, humidity, rate of limestone, texture and nitrogen content) and noted some site parameters (exposure, altitude, slope and micro relief). The results show that the total basal area and density of trees are very important in the plots of the altitudinal floor 1400-1600 m, oriented toward the north and steep slope (>20°) where there is a positive relations on soils basaltic and texture of sandy-loam soils. The soil has an average depth at low varies from one canton to another. It is sandy-loam type with a pH of 5.92 to 7.8, not salty rich in organic matter, poor in nitrogen and non-limestone. The decline of the Atlas cedar is frequent through the northeastern, sunniest and driest exposures, along the altitudinal range between 1400 and 1600 m, where water losses are greater than the contributions on slopes > 20°.

L’objectif de notre travail est de déterminer les principales dynamiques des communautés végétales des monts du Tessala (ouest de l’Algérie), après perturbation (post-incendie ou post-surpâturage). Des relevés floristiques ont été réalisés dans des zones affectées par des incendies à différentes dates. D’autres relevés ont été réalisés, d’une part dans des peuplements affectés par le surpâturage, et d’autre part dans des stations non brûlées qui ont été prises comme témoin. La végétation qui se régénère naturellement dans les monts du Tessala présente un aspect typique de «brousse tigrée » . Les inventaires floristiques montrent que le nombre total d’espèces présentes dans les stations considérées est de 77. Les thérophytes (29,9 %) et les hémicryptophytes (23,4 %) présentent un pourcentage très important. En revanche, les chaméphytes (16,9 %) et les phanérophytes (13,0 %) sont moyennement représentées. Les géophytes (9,1 %) et les nanophanérophytes (7,8 %) sont faiblement représentées. La richesse floristique est importante essentiellement les premières années après le feu ou l’arrêt de pâturage, avec notamment la dominance du Chamaerops humilis L. sur le versant sud et de Calicotome spinosa (L). Link. sur le versant nord. Puis, dans les années suivantes, nous observons la dominance du Quercus ilex L., et, à partir de 5 à 8 ans, l’apparition de Pinus halepensis Mill.

No abstract

Les plantes possèdent d’extraordinaires vertus thérapeutiques. Elles contiennent un grand nombre de molécules qui ont des intérêts multiples mis à profit dans l’industrie pharmaceutique, en alimentation, en cosmétologie et en dermopharmacie. Une grande partie des recherches actuelles porte sur l’étude de molécules antimicrobiennes et il nous a semblé donc, intéressant d’inscrire notre travail dans ce contexte de recherche. Ce travail porte sur une plante médicinale très utilisée par les populations algériennes, Teucrium polium L., poussant dans la région de Sidi Bel Abbès, sur le mont de Tessala Toutes les parties aériennes sont utilisées pour l’extraction. Cette dernière, réalisée par des solvants de polarité croissante, a permis d’obtenir quatre extraits : éther diéthylique, acétate d’éthyle, n-butanol et aqueux. C’est en fait l’extrait aqueux qui représente le rendement le plus élevé, suivi de ceux des extraits n-butanolique, acétate d’éthyle et éther diéthyle. L’activité antibactérienne des extraits de Teucrium polium L. sont testés sur quatre souches bactériennes pathogènes dont trois de type Gram(-) (Escherichia coli ATCC 25922, Proteus mirabilis ATCC 35659, Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853) et une de type Gram(+) (Staphylococcus aureus ATCC 25923). Il apparait que l’extrait n-butanolique montre la meilleure efficacité vis-à-vis des souches testées (75% de sensibilité) ; l’extrait aqueux reste le moins efficace. Par ailleurs, Echerichia coli exhibe une forte résistance (80%). Les concentrations moyennes inhibitrices (CMI) varient entre 06,25 et 12,50μg/ml, ce qui révèlerait une inhibition très forte.