“…Toutefois, l'intérêt grandissant pour la médecine traditionnelle, en particulier pour les plantes médicinales, fait réapparaître un point sensible : les droits de propriété intellectuelle. Plusieurs groupes de recherche, liés ou non à des entreprises pharmaceutiques privées, misent sur la découverte de nouveaux principes actifs contre le cancer, le diabète ou toute autre maladie, à partir des données ethnobotaniques (Lewis, 2003 ;Cuerrier et al, 2012 (Williams et al, 2006) qui exhorte les jardins à se munir de principes en accord avec ceux de la Convention sur la diversité biologique et notamment, avec son 3 e objectif, l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages liés à leur utilisation (APA) décliné dans le protocole de Nagoya (Secretariat of the Convention on Biological Diversity, 2011). Sur le plan international, des associations, comme l'International Society of Ethnobiology (2006), cherchent aussi à sensibiliser les chercheurs et les populations locales au travail et au commerce éthiques lorsqu'ils touchent à la biodiversité.…”