“…Cette prévention, qui pèsera lourd sur la destinée de la papyrologie en France, parcourt souterrainement maints travaux pendant encore une partie du XX e siècle. J'en veux pour preuve cette lettre, récemment éditée6 , que Paul Perdrizet écrivit à Franz Cumont en 1919, dans laquelle il évoque sa participation au Congrès d'archéologie classique qui s'était tenu dix ans plus tôt au Caire : J'enrageais de constater qu'aucun des hellénistes qui étaient rassemblés à cette occasion sur la terre d'Égypte n'eût l'idée de discriminer entre l'hellénisme & Ces formules, qui font maintenant sourire, posent le problème plus fondamental de la représentativité de la documentation grecque d'Égypte. Car, pour que les papyrus soient considérés comme indispensables à notre connaissance de l'hellénisme antique et byzantin -postulat que j'ai posé au début de cette leçon -, encore faut-il qu'ils soient représentatifs de la culture qu'ils sont censés documenter.…”