By depicting who eats whom, food webs offer descriptions of how groupings in nature (typically species or populations) are linked to each other. For asking questions on how food webs are built and work, we need descriptions of food webs at different levels of resolution. DNA techniques provide opportunities for highly resolved webs. In this paper, we offer an exposé of how DNA-based techniques, and DNA barcodes in particular, have recently been used to construct food web structure in both terrestrial and aquatic systems. We highlight how such techniques can be applied to simultaneously improve the taxonomic resolution of the nodes of the web (i.e., the species), and the links between them (i.e., who eats whom). We end by proposing how DNA barcodes and DNA information may allow new approaches to the construction of larger interaction webs, and overcome some hurdles to achieving adequate sample size. Most importantly, we propose that the joint adoption and development of these techniques may serve to unite approaches to food web studies in aquatic and terrestrial systems-revealing the extent to which food webs in these environments are structured similarly to or differently from each other, and how they are linked by dispersal.Key words: DNA barcodes, food webs, species delimitation, species identification, trophic links, ecological networks.Résumé : En brossant le tableau de qui mange qui, les réseaux trophiques livrent une description des liens qui unissent des groupes d'espèces ou de populations. Afin de déterminer comment ces réseaux sont constitués et comment ils fonctionnent, il nous faut une description de ces réseaux à différents niveaux de résolution. Les techniques de l'ADN permettent de produire des réseaux trophiques de grande résolution. Dans ce travail, les auteurs décrivent comment les techniques fondées sur l'ADN, en particulier les codes à barres de l'ADN, ont récemment été employées pour étudier la structure des réseaux trophiques chez des systèmes tant terrestres qu'aquatiques. Les auteurs soulignent comment ces techniques peuvent servir à simultanément améliorer la résolution taxonomique des noeuds d'un réseau (i.e. les espèces) ainsi que les relations entre eux (qui mange qui). Les auteurs terminent en proposant des moyens via lesquels les codes à barres et l'information tirée de l'ADN rendent possible de nouvelles approches en vue de la construction de plus grands réseaux d'interaction et permettent de surmonter des difficultés rencontrées dans l'acquisition d'échantillons de taille suffisante. Surtout, les auteurs proposent que l'adoption et le développement conjoints de ces techniques peut contribuer à unifier les approches employées dans l'étude des réseaux trophiques au sein des systèmes aquatiques et terrestres. Cela permettra de révéler l'étendue de la similarité ou de la dissimilarité dans la façon dont sont structurés les réseaux dans ces différents environnements et comment ils sont liés par la dispersion. [Traduit par la Rédaction]