« Appropriation » et « lutte contre la pauvreté » au Mali

Health financing policies in Sub-Saharan Africa: government ownership or donors’ influence? A scoping review of policymaking processes

“…Originally, for IFIs, “ownership” implied limiting the resistance opposed by Southern governments as well as enhancing their liability so as to ensure good behavior of debitors [ 34 ]. Ownership of the policy by debitor governments became indispensable to the IFIs who needed a return on investments [ 35 ].…”

“…There is little knowledge about what the concept of ownership means for the recipient countries themselves, and how they put it into practice [ 36 ]. Based on a rapid review of the concept, we identify four main indicators of government ownership: political commitment by demonstrating leadership at the highest levels of government [ 34 , 45 ], effective engagement of technical levels of government [ 46 , 47 ], ability of the government to coordinate international actors within public bodies [ 45 , 48 – 50 ], and the government’s mobilization of domestic resources to finance the policy in the long term [ 48 , 51 ]. Because the UHC goal will continue to gain global traction, we critically assessed the extent to which recipient countries have owned financing policies aiming to achieve this goal.…”

Les terres de la paix

“…À partir de 2005, le gouvernement colombien avait mis sur pied une stratégie d'optimisation de l'aide internationale, qui passait notamment par la création d'une institution centralisant l'ensemble des contributions des bailleurs. Ceci répond à la fois aux priorités internes -chercher à capter une manne qui profite alors grandement aux ONG, souvent critiques du gouvernement -et au contexte international, alors que la « déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide » a mis au coeur des débats dans les milieux du développement la question de l'appropriation des politiques par les pays bénéficiaires (Lavigne Delville, 2013 ;Bergamaschi, 2011). C'est donc à cette « Agence pour l'action sociale et la coopération internationale » que revient la responsabilité de devenir le principal interlocuteur de la coopération européenne.…”

Influencer, détourner, bloquer la « bonne gouvernance » au Burundi

“…Au regard des éléments présentés ci-dessus, les bailleurs de fonds sont appréhendés en tant qu'acteurs à part entière de l'action publique (Palier et Hassenteufel, 2001). Bien que les acteurs internationaux ne détiennent pas directement de pouvoir décisionnel, ils disposent d'une série de leviers, tant « coercitifs » -lorsqu'ils prennent la forme de la conditionnalité financièreque « persuasifs », visant à influencer l'action publique (Bergamaschi, 2011 ;Harrison, 2001 ;Whitfield, 2009 L'État : acteur central de l'action publique L'influence internationale se ressent particulièrement lors de l'élaboration de la stratégie nationale de bonne gouvernance, toutefois le poids des bailleurs de fonds doit être nuancé au moment de sa mise en oeuvre. Depuis l'adoption de cette stratégie en octobre 2011, l'élite gouvernementale n'a de cesse d'élaborer des mesures visant, non seulement, à réinterpréter les politiques définies dans son cadre, mais également à aller clairement à son encontre.…”