Bases de réflexion pour la limitation et l'arrêt des traitements en réanimation chez l'adulte

Nutrition et hydratation en fin de vie : une mise en œuvre pas toujours bientraitante

“…Elles sont similaires dans leur intentionnalité aux autres techniques de substitution d'une fonction vitale défaillante : respiration artificielle (lors de défaillance de la fonction respiratoire) ou épuration extrarénale (lors de défaillance de la fonction rénale), par exemple. Il s'agit de mettre en place des traitements dont la finalité n'est ni curative (action visant à guérir), ni palliative (action visant à apporter du confort) mais bien le maintien artificiel en vie (action visant à empêcher la survenue du décès) [10]. Pour éviter la mort par dénutrition, il est possible de mettre en oeuvre une nutrition entérale (passage des nutriments directement dans le tube digestif, via une sonde nasogastrique ou une gastrostomie) ou parentérale (perfusion dans la circulation sanguine si c'est le tube digestif qui est défaillant).…”

Nutrition et hydratation en fin de vie : une mise en œuvre pas toujours bientraitante

“…Elles sont similaires dans leur intentionnalité aux autres techniques de substitution d'une fonction vitale défaillante : respiration artificielle (lors de défaillance de la fonction respiratoire) ou épuration extrarénale (lors de défaillance de la fonction rénale), par exemple. Il s'agit de mettre en place des traitements dont la finalité n'est ni curative (action visant à guérir), ni palliative (action visant à apporter du confort) mais bien le maintien artificiel en vie (action visant à empêcher la survenue du décès) [10].…”

Comment décider avec justesse, justice et équité? Réflexion sur la décision en situation d'extrême prématurité

“…Ces espaces de réflexion, de délibération et de décision offrent en outre un espace public tout à fait propice à la publicité au sens kantien et autorise ainsi un certain contrôle de la validité morale d'une décision. Grosbuis et al [10], au sujet des arrêts de soins en réanimation adulte, nous expliquent que « la délibération collective doit ainsi éliminer, chez les participants, les mobiles et les intentions, parfois par leur simple formulation explicite, qui les feraient décider pour une autre raison que celle d'éviter l'obstination déraisonnable ». On dispose, selon Kant d'un critère de l'action morale [11].…”