Les questions éthiques soulevées par l’arrêt (ou la non-mise en œuvre) d’une nutrition et/ou d’une hydratation artificielle ( nha ) se posent dans des situations très diverses : il ne faut pas les confondre. Toutefois, un des points communs à ces situations est l’émergence de la crainte qu’un patient ne bénéficiant pas d’une nha risque de « mourir de faim et/ou de soif ». Cette crainte n’est pas fondée scientifiquement. Son irruption récurrente dans le débat vient interférer à tort dans le raisonnement éthique. Un corollaire de cette crainte est le concept erroné qui fait de la nha un soin de base qui serait dû dans toutes les circonstances, sous peine de ne pas respecter le principe de non-maltraitance. Certains vont même jusqu’à assimiler l’arrêt ou la non-mise en œuvre de la nha à des pratiques d’euthanasie, entendue au sens de provocation volontaire par un médecin de la mort d’un patient.
La loi de février 2016 sur les droits des patients et la fin de vie a créé pour les professionnels de santé un devoir de mettre en œuvre toute pratique sédative nécessaire pour soulager les souffrances réfractaires en fin de vie. Dans certains cas très spécifiques, elle a même créé un véritable droit à une sédation irréversible (maintenue jusqu’au décès). La typologie SEDAPALL est un outil d’aide à la réflexion et à la prise de décision pour la mise en œuvre des différentes pratiques sédatives à visée palliative en fin de vie. Elle permet de les différencier selon trois axes : la durée prévue, la profondeur et la nature du consentement. À ce jour, il n’existe pas de travaux spécifiques sur les pratiques sédatives pour des patients gériatriques. À l’aide de vignettes cliniques concernant des situations gérontologiques, il est proposé de discuter des différentes problématiques éthiques soulevées par ces pratiques sédatives. D’éventuelles spécificités pour le grand âge sont discutées tout en rappelant le droit pour chaque patient, y compris gériatrique, à une mort apaisée, si besoin par une altération pharmacologique de sa vigilance.
All Life Stressors), a psycho-social spiritual assessment, and to identify items that needed to be removed or revised to ensure a parsimonious scale. Method: Literature review and qualitative inquiry were used to conceptualize the latent variable healing, identifying underlying constructs. Items assessing a patients' progression towards psycho-social-spiritual healing were generated for potential inclusion in the NIH-HEALS. The NIH Pain and Palliative Care (PPC) Department piloted the preliminary questionnaire items. Exploratory Factor Analysis (EFA) technique was used to identify scales and item groupings. Results: A data reduction technique using principal component analysis resulted in a four-factor model: Religion, Spirituality, Intrapersonal and External relationships, sanctioning results of the qualitative inquiry completed prior to the EFA; items were deleted, revised, or retained. Conclusion: The need for a measure to assess psychosocial spiritual healing in a single instrument is of extreme importance in both research and in clinical practice. Continued research on the HEALS will explore content validity, include more item reduction, and establish psychometric properties.
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