“…Soulignons également que l'interprétation politique de la position informationaliste de l'EIA s'articule autour de quatre idées : une nouvelle définition du pouvoir, la déterritorialisation, la séparation de l'identité et de la cohérence ainsi que la remise en question continuelle du consentement (Floridi, 2015, p. 51). De telles considérations politiques, qu'il est impossible de développer ici davantage, font écho à l'approche des capabilités technologiques (Brey, 2010 ;Costa, 2016 ;Oosterlaken et van den Hoven, 2012 ;Stahl, 2007 ;Zheng et Stahl, 2011), mais aussi à la perspective critique politique, notamment par les analyses critiques des nouveaux pouvoirs algorithmiques (Ananny et Crawford, 2016 ;Andrejevic, 2013 ;Bucher, 2018 ;De Grosbois, 2018 ;Dean, 2009 ;Freitag, 2003 ;Morozov, 2013 ;Nissenbaum, 2010 ;Rouvroy et Berns, 2013 ;Susskind, 2018 ;Taylor 2014 ;Whittaker, 2019), les approches en théorie critique de la technologie (Feenberg, 1991(Feenberg, , 2010 et en théorie critique des TIC (George et Kane, 2015 ;Mondoux, 2011 ;Mondoux et Ménard, 2018 ;Ouellet, 2016 ;Ouellet et al, 2015). La position informationaliste sur les enjeux politiques de l'IA est complémentaire à la perspective critique politique.…”