“…Dans le seul cadre des recherches francophones et d'une réflexion par pathologie, on soulignera des avancées non négligeables autour des parcours en cancérologie des personnes LGBTIQ [1,2,3], de la santé scolaire de ces mêmes populations [4,5,6] ou bien encore d'enjeux gériatriques [7,8,9,10], obstétricaux [11], liés au handicap [12] ou à la santé au travail [13,14]. De même, si l'on regarde du côté des recherches qui adoptent une entrée non par pathologie mais par appartenance de genre ou de sexualité 3 , on observe un phénomène similaire d'augmentation tendancielle des connaissances autour de populations peu enquêtées comme les lesbiennes [15], les personnes intersexes [16] ou bien encore, sans les rabattre sur les questions psychiatriques, les personnes trans. Enfin, on trouve de nombreuses réflexions sur ce que pourrait être une médecine et des parcours de santé inclusifs, non discriminants, à l'égard des personnes LGBTIQ [17,18,19,20] Ce nouveau paysage de la recherche francophone relative au couple « santé » -« personnes LGBTIQ » n'est pas sans nous interroger sur les angles morts qui persistent.…”