Flow cytometry (FCM) has been used to estimate the nuclear DNA content of 11 Salix species and 5 hybrids. One hundred and sixty nine individuals were studied including 159 individuals from a sequence of 32 communities along a stretch of river in France and 10 individuals from French and English collections for comparison. Isolated nuclei were stained with propidium iodide. FCM was a significantly more practical and rapid technique than that of establishing the karyotype to survey many samples of Salix for variation in ploidy. The 2C DNA amounts for diploid species ranged from 0.76 to 0.98 pg, and tetraploid values ranged from 1.62 to 1.80 pg. The DNA values were consistent with the known ploidy levels. With the exception of a doubtful Salix ×quercifolia, ploidy levels and DNA amounts of hybrids were intermediate compared with those of their parents. Intraspecific variation of nuclear DNA values including instrumental variation was low (i.e., 6-11% at the same ploidy level). FCM appeared to be an accurate tool for determination of Salix triploid hybrids. However, it remains limited concerning hybrids from crosses between species of the same ploidy level. Results suggest that natural hybridization might not be frequent in the communities studied, although they have been subject to disturbance. Previous overestimates of hybridization frequency in willows were probably due to misinterpretation of the effects of the environment on Salix spp. morphology; however, the extent and mechanisms of introgression in the genus remain to be further investigated.Résumé : La cytométrie en flux (CMF) a été utilisée pour estimer la quantité d'ADN nucléaire de 11 espèces de Salix et 5 hybrides. Cent soixante neuf individus ont été étudiés dont 159 issus de 32 peuplements établis le long d'une section de rivière française et 10 originaires de deux collections française et anglaise analysés à titre de comparaison. Les noyaux ont été isolés et colorés à l'iodure de propidium. La CMF était une technique significativement plus pratique et plus rapide que l'établissement des caryotypes pour l'étude des variations de ploïdie de plusieurs échantillons de Salix. Les quantités 2C d'ADN variaient de 0,76 à 0,98 pg pour les espèces diploïdes et de 1,62 à 1,80 pg pour les tétraploïdes. Les valeurs d'ADN et les niveaux de ploïdie concordaient. À l'exception d'un Salix ×quercifolia douteux, les niveaux de ploïdie et les quantités d'ADN des hybrides étaient intermédiaires comparés à ceux de leurs parents. Incluant les variations expérimentales, les variations intraspécifiques des valeurs d'ADN étaient faibles (i.e., 6-11% dans un même niveau de ploïdie). La CMF est apparue être un outil précis pour la détermination des hybrides triploïdes, mais elle reste limitée en ce qui concerne les hybrides issus d'un croisement entre espèces de même niveau de ploïdie. Les résultats suggèrent que l'hybridation naturelle n'est pas fréquente dans les peuplements étudiés et ce malgré les perturbations auxquelles ils sont soumis. Les précédentes sur-estimations de ...