В памет на най-добрия баща « À la mémoire du meilleur des pères » * Je remercie chaleureusement Marleen Van Peteghem de m'avoir fait découvrir ce sujet et de m'avoir apporté son aide précieuse sans laquelle ce travail -loin d'être parfait -n'aurait jamais vu le jour.
94vassil mostrov grande partie de la portée du morphème superlatif (à l'intérieur vs. à l'extérieur du syntagme superlatif). Même si cette recherche porte sur le bulgare, nous exploiterons des données d'autres langues, notamment le français, l'italien, l'espagnol, le roumain et l'anglais, puisque de nombreux travaux y sont consacrés (Loccioni, 2018 pour l'italien ;Coppock & Strand, 2017 ;Matushansky, 2008 pour d'autres langues), ce qui n'est pas le cas du bulgare. Les données et les analyses montreront qu'en définitive le bulgare appartient aux langues où l'article défini n'est pas structurellement associé au morphème du superlatif, mais qu'il est utilisé (pour exprimer l'unicité et la présupposition, cf. Kleiber, 1992) quand la structure syntaxique le permet ou l'exige.Nous empruntons, dans nos analyses, certains concepts et mécanismes syntaxiques à la grammaire générative, cadre théorique privilégié dans les travaux dont nous nous sommes inspiré (d'où l'utilisation d'étiquettes comme DP, NP ou DegP1). Toutefois, quand le recours à la théorie générativiste n'est pas indispensable, nous adoptons des approches plus « classiques », comme celles de la grammaire traditionnelle et de la sémantique lexicale.