Il existe plusieurs définitions et appropriations de la notion mais l’étude se centre sur celle qui est sous-jacente aux programmes 2015, à savoir la définition aristotélicienne que nous retrouvons ensuite dans la grammaire de Port-Royal puis chez les linguistes des XX e et XXI e siècles. Cette définition étant posée, l’analyse montre l’intérêt de l’introduction de cette notion pour l’enseignement grammatical dès les premières années du primaire. En quoi cette entrée grammaticale, qui relève d’une opération langagière chez tout locuteur, est-elle opératoire pour tenir compte des pratiques langagières des élèves et leur permettre l’accès à une langue normée plus élaborée et développer ainsi lesdites pratiques langagières qui peuvent prendre forme dans les pistes didactiques suggérées.