Diriger une grande entreprise française au XX e siècle : modes de gouvernance, trajectoires et recrutement Mémoire inédit présenté pour l'habilitation à diriger des recherches Vol. 1 Jury : Dominique BARJOT, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris-Sorbonne Paris IV Christophe CHARLE, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l'Institut universitaire de France Jean-Claude DAUMAS, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Franche-Comté, membre de l'Institut universitaire de France Patrick FRIDENSON, directeur d'études à l'EHESS (garant) Yves GRAFMEYER, professeur émérite de sociologie à l'université Lumière Lyon 2 André GRELON, directeur d'études à l'EHESS Michel MARGAIRAZ, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis École des Hautes études en sciences sociales Ce mémoire est l'aboutissement de recherches accumulées, depuis le mémoire de DEA, pendant près de vingt ans, même si son élaboration effective s'est concentrée dans les trois dernières années. Je risquerais donc d'oublier trop de monde à tenter d'énumérer tou(te)s ce(lles)ux qui m'ont conseillé, aidé, soutenu et supporté pour cette entreprise. Merci simplement au CNRS d'exister et de m'offrir depuis 14 ans les meilleures conditions de travail, à Lyon (Maison Rhône-Alpes des sciences de l'homme puis Institut des sciences de l'homme, université Lumière Lyon 2) dans les cadres successifs des unités mixtes de recherche (UMR) Centre Pierre Léon d'histoire économique et sociale, dirigé par Serge Chassagne, et, depuis 2003, Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), dirigé par Jean-Luc Pinol. Les diverses institutions auxquelles je suis redevable pour les archives sont recensées dans l'annexe des sources. Je me contente, parmi d'autres, de mettre en exergue ici les accueils compétents et chaleureux prodigués par Françoise Bosman (Centre devenu Archives nationales du monde du travail à Roubaix), Roger Nougaret (Archives historiques du Crédit lyonnais, puis du groupe Crédit agricole SA à Paris) et Ivan Grinberg (Institut pour l'histoire de l'aluminium à Gennevilliers) et leurs équipes, des institutions auxquelles il faut, dans l'intérêt de la recherche historique, souhaiter longue vie. Les bibliothèques utilisées sont trop nombreuses pour être citées. Les progrès considérables réalisés ces dernières années en matière de catalogage informatique collectif constituent un outil précieux, surtout à Lyon, après la perte dramatique par incendie criminel d'une grande partie des fonds contemporains de la bibliothèque interuniversitaire de lettres et de sciences humaines en 1999. Ils m'ont permis de regretter un peu moins la richesse des bibliothèques allemandes. D'autres contributions particulières, comme celle si généreuse de Nathalie Carré de Malberg pour les inspecteurs des Finances, sont créditées en note dans les passages concernés. Merci à mes lecteurs attentifs, Serge Chassagne, Danièle Fraboulet et, pour les généalogies, Thierry Jacob. Un gra...