DSM-5, trouble de la personnalité schizotypique et nosographie psychanalytique structurale française

Abstract

a b s t r a c tA conventional wisdom about the progress of physics holds that successive theories wholly encompass the domains of their predecessors through a process that is often called "reduction." While certain influential accounts of inter-theory reduction in physics take reduction to require a single "global" derivation of one theory's laws from those of another, I show that global reductions are not available in all cases where the conventional wisdom requires reduction to hold. However, I argue that a weaker "local" form of reduction, which defines reduction between theories in terms of a more fundamental notion of reduction between models of a single fixed system, is available in such cases and moreover suffices to uphold the conventional wisdom. To illustrate the sort of fixed-system, inter-model reduction that grounds inter-theoretic reduction on this picture, I specialize to a particular class of cases in which both models are dynamical systems. I show that reduction in these cases is underwritten by a mathematical relationship that follows a certain liberalized construal of Nagel/Schaffner reduction, and support this claim with several examples. Moreover, I show that this broadly Nagelian analysis of inter-model reduction encompasses several cases that are sometimes cited as instances of the "physicist's" limit-based notion of reduction.

Entendre des voix sans être schizophrène : impact diagnostique de l’évolution des critères du DSM-IV-R au DSM-5, à partir de deux cas

“…L'évolution du DSM-IV-TR vers le DSM-5 est caractérisée par la progression de l'approche dimensionnelle sur l'approche catégorielle [40]. Les entités diagnostiques sont intégrées dans des spectres avec des continuums de symptômes plus ou moins sévères, dont certains sont déjà présents sous des formes bénignes dans une grande partie de la population générale.…”

“…L'arbre diagnostique différentiel des troubles psychotiques du DSM-IV-TR [1] a été abandonné pour cette approche plus dimensionnelle, même si cette classification conserve un aspect catégoriel dont elle ne peut se défaire. En effet « le DSM-5 n'a pas encore opté clairement pour une approche pleinement dimensionnelle accueillant cette catégorie de "psychose bénigne" ou "saine", ce qui est compréhensible pour un traité nosographique fondé sur des postulats objectivistes » ( [40], p. 188).…”

Au carrefour des spectres : problèmes de diagnostic différentiel entre autisme et schizotypie, autour du cas d’un jeune adulte

“…Les bizarreries de contact, l'excentricité de la communication et les idées de relations télépathiques nous ont conduit, dans un premier temps, à penser à une forme atténuée ou non décompensée de psychose, correspondant peut-être à un trouble de la personnalité schizotypique [49]. Mais la perspective d'un trouble autistique non diagnostiqué, de type Asperger, nous a également interpellé.…”