Stylosanthes hamata, Calopogonium mucunoides et Macroptilium lathyroides ont été semés en association avec du maïs dans un dispositif en blocs randomisés. L’âge à la maturité, le rendement en matière sèche du fourrage et le rendement semencier ont été déterminés à la fin de leurs cycles. Dans un autre essai, S. hamata et C. mucunoides ont été semés et divisés en sous-parcelles destinées à la coupe, à la pâture ou conservés comme témoin. Les vaches en lactation ont été introduites dans les parcelles destinées à la pâture, alors que les parcelles destinées à la coupe ont été coupées à la fin de la période de pâture. L’association de cultures n’a pas eu d’effet significatif sur l’âge à la floraison ni sur la production de semences. La mise en place a cependant été plus lente pour C. mucunoides et S. hamata en association. Le rendement en matière sèche de C. mucunoides et de M. lathyroides, respectivement en culture pure et en culture associée, a été similaire, mais il a été significativement plus élevé dans les parcelles pures de S. hamata (p < 0, 01). Le rendement semencier a été similaire dans les deux traitements de S. hamata et M. lathyroides, mais il a été significativement plus élevé dans les parcelles pures de C. mucunoides (p < 0, 001). Au cours de l’année de mise en place, la pâture et la coupe ont réduit le rendement en semences de S. hamata (p < 0, 001) par rapport au témoin. Cependant, cette différence a été largement compensée par une augmentation de 35 p. 100 de la production laitière des vaches pâturant S. hamata. Ces résultats montrent que la production de semences de légumineuses fourragères est possible et gérable dans un système de production intégré.