Heterobasidion parviporum Niemelä & Korhonen is responsible for the majority of decay in conifers in northern Europe, which causes severe economic losses. In nature, heterokaryotic isolates of H. parviporum cause infection in Norway spruce (Picea abies (L.) Karst.). However, little is known on whether homokaryons of H. parviporum can infect trees under field conditions. In this study, 40-year-old clonal Norway spruce stems and roots were inoculated with a homokaryotic isolate of H. parviporum under field conditions. After four months, the infection frequency and necrotic lesion lengths were recorded. The homokaryon caused infection and provoked the development of necrotic lesions. Necrotic lesions were larger in roots than in stems. Among the studied Norway spruce genotypes, a Russian clone had the smallest necrotic lesions, whereas a Finnish clone developed the largest necrotic lesions. Clones with higher growth rates were more sensitive to fungal infection and wound damage. Under microscopic observation, H. parviporum grew adpressed to lumen cell walls, colonized tracheids next to rays, and induced lignification in cell walls close to the point of inoculation. This study provides a starting point for further studies on the ability of homokaryons to cause infection under field conditions and for discussions on factors affecting the resistance of Norway spruce against H. parviporum.Résumé : Chez les conifères d'Europe du Nord, la majeure partie de la carie qui est responsable d'importantes pertes économiques est causée par Heterobasidion parviporum Niemelä & Korhonen. En nature, des isolats hétérocaryotes de H. parviporum infectent l'épicéa commun (Picea abies (L.) Karst.). Cependant, on ne sait pas si des homocaryons de H. parviporum peuvent infecter les arbres sur le terrain. Dans cette étude, les racines et la tige d'individus clonaux d'épicéa commun âgés de 40 ans ont été inoculés avec un isolat homocaryote de H. parviporum sur le terrain. Après quatre mois, la fréquence des infections et la longueur des lésions nécrotiques ont été notées. L'homocaryon a causé une infection et provoqué le développement de lésions nécrotiques. Les lésions nécrotiques étaient plus grandes sur les racines que sur la tige. Parmi les génotypes d'épicéa commun étudiés, un clone russe avait les lésions nécrotiques les plus petites tandis que les plus grandes lésions se retrouvaient sur un clone finlandais. Les clones qui avaient le taux de croissance le plus élevé étaient plus sensibles aux infections fongiques et aux dommages causés par les blessures. Sous observation microscopique, H. parviporum croissait adossé à la paroi cellulaire à l'intérieur des cellules, colonisait les trachéides adjacentes aux rayons et induisait la lignification dans la paroi des cellules situées près du point d'inoculation. Cette étude constitue un point de départ pour d'autres études portant sur la capacité des homocaryons à causer des infections sur le terrain et pour alimenter la discussion concernant les facteurs qui influencent la résistance de l'ép...