Evaluation of psychological debriefings

Abstract

This paper describes the impact of critical incidents and pJychologica1 debrie$ngs

Sinistres et intervenants

“…Robinson et Mitchell (1993) soulignent que le manque de données de base sur les genres et la durée des symptômes du stress vécu par les intervenants ; la difficulté de former des groupes contrôles, le manque de contrôle sur le traumatisme et le moment où il survient constituent également des difficultés notables. De plus, les auteurs évoquent que les besoins de la recherche sont, à raison, supplantés par les priorités immédiates des victimes et que les intervenants, dans les suites d'un événement critique, ont tendance à resserrer les rangs et à résister aux efforts de recherche commencés.…”

“…La recherche est récente en ce qui a trait à l'efficacité du débriefing sur ceux qui s'en prévalent et des besoins sont constatés à cet effet (Gibbs et al, 1993 ;Kenardy et al, 1996 ;Raphael, 1995 ;Robinson et Mitchell, 1993). Dans cette perspective, Dyregrov (1997) mentionne plusieurs lacunes méthodologiques qui suscitent des doutes quant à la validité de la démarche : le manque de clarté quant au « timing » de l'intervention, la durée des sessions, la taille et l'homogénéité des groupes, etc.…”

“…Généra-lement, il est proposé de tenir les sessions de débriefing le plus tôt possible après l'incident critique (Bisson et Deahl, 1994 ;Raphael, 1995). Wright et al (1990) suggèrent également d'en limiter la durée, tandis que [49] Robinson et Mitchell (1993) évaluent que les sessions devraient être tenues dans les 24 à 72 heures suivant l'incident et qu'elles devraient durer de deux à trois heures. Armstrong et al (1991Armstrong et al ( , 1995 ont expérimenté une variante du CISD, le MSD (Multiple Stressor Debriefing) qui utilise la psychoé-ducation formatée en quatre phases : un retour et une discussion sur les événements, l'identification des sentiments et les réactions vécues, les stratégies d'adaptation utilisées et l'intégration ou la conclusion de l'expérience de l'intervention par les intervenants.…”

“…Smith et de Chesnay (1994) ont aussi fait mention d'une augmentation des problèmes familiaux chez plusieurs officiers de police soumis à des situations traumatisantes. Robinson et Mitchell (1993), lors d'une évaluation de 31 groupes ayant participé à des sessions de débriefing, ont noté que 40% du personnel d'urgence et 51% des intervenants des services sociaux rapportaient que leurs activités lors d'incidents critiques avaient eu un impact sur les membres de leur famille et que des réactions supportantes ou négatives s'en étaient suivies.…”

“…Comme membres de celle-ci, divers rôles et responsabilités leur sont alors attribués lorsqu'une catastrophe survient : prévention, protection et réconfort (Gibbs et al, 1993 ;Raphaël et Wilson, 1994 ;Robinson et Mitchell, 1993). Peu importe la nature du désastre et des tâches à effectuer, les intervenants doivent s'efforcer de répondre aux divers besoins exprimés par les victimes et accomplir leur travail dans un contexte où leurs conditions de travail sont loin d'être idéales (Armstrong et al, 1991).…”