The immunocompetence handicap hypothesis (ICHH) proposes that testosterone enhances the expression of sexual traits but suppresses immune function. However, studies to test the hypothesis have shown mixed results. Alternatively, sexual traits, immune function, and parasite susceptibility may be mediated by the stress hormone corticosterone. Here, we report an experimental test of the ICHH that included the manipulation of both testosterone and parasites in male laboratory mice (Mus musculus L., 1758). We conducted a factorial experiment, injecting each individual mouse with testosterone or not and infecting them with the nematode parasite Trichinella spiralis (Owen, 1835) or not. As predicted, testosterone enhanced the scent attractiveness of male mice, whereas parasite infection reduced it, but only in male mice not injected with testosterone. However, we found no evidence that corticosterone is involved in mediating the effects of testosterone. These results confirm that maintaining high testosterone levels entails the cost of increased parasite abundance. This study provides direct evidence supporting the ICHH.Résumé : L'hypothèse du handicap de l'immunocompétence (HHIC) veut que la testostérone rehausse l'expression des caractères sexuels, mais réduise la fonction immunitaire. Les études visant à vérifier cette hypothèse ont toutefois produit des résultats mitigés. Par ailleurs, la corticostérone, une hormone de stress, peut avoir une incidence sur les caractères sexuels, la fonction immunitaire et la susceptibilité aux parasites. Nous faisons état d'un test expérimental de la HHIC qui comprend la manipulation de la testostérone et de parasites chez des souris de laboratoire (Mus musculus L., 1758) mâles. Nous avons mené une expérience factorielle consistant à injecter ou non de la testostérone dans chacune des souris, et de les infecter ou non avec le nématode parasite Trichinella spiralis (Owen, 1835). Conformément aux prédictions, la testostérone rehaussait l'attirance par l'odeur des souris mâles, alors que l'infection par le parasite la réduisait, mais seulement chez les mâles n'ayant pas reçu d'injection de testostérone. Rien n'indique cependant que la corticostérone intervient dans la médiation des effets de la testostérone. Ces résultats confirment le fait que le maintien de fortes concentrations de testostérone entraîne un coût découlant d'une plus grande abondance de parasites. L'étude fournit des observations directes à l'appui de la HHIC. [Traduit par la Rédaction]Mots-clés : hypothèse du handicap de l'immunocompétence, infection, testostérone, corticostérone, attirance par l'odeur, Trichinella spiralis.