“…En France, en dépit de la publication, en 1952, de L'Homme et la Terre d'Éric Dardel, 2 ouvrage qui aurait pu lui donner une impulsion mais qui fut longtemps ignoré, ce sont des auteurs comme Frémont et Bailly qui incarnent la perspective humaniste (Claval, 1984 ;Bailly et Scariati, 1990 ;Cloke et al, 1991). Au Québec, ce courant apparaît à peu près à la même époque avec les recherches de Bélanger, Louder, Waddel et bien sûr Bureau, à l'Université Laval, Morrisset, à l'Université du Québec à Montréal, et Morissonneau, à l'Université Laval puis à l'Université du Québec à Trois-Rivières (Bédard, 2007 ;Gilbert, 2007 ;Deshaies, 2010). Caractérisé par son éclectisme relatif, l'humanisme en géographie cherche, par des moyens très différents, à remettre la perspective humaine -subjectivité et valeurs, agentivité, intentionnalité et liberté, espace vécu, sens et expérience des lieux -au centre des préoccupations de la discipline.…”