“…C’est particulièrement le cas si on examine les publications en psychologie du sport dans ce domaine. On y trouve des travaux qui utilisent le cadre théorique de la « naturalistic decision making » (par ex., Zsambok & Klein, 1996) et qui se focalisent sur les mécanismes cognitifs de prise de décision en situation dite naturelle (par ex., Bossard, Keukelaere, Cormier, Pasco & Kermarrec, 2010; De Keukelaere, Kermarrec, Bossard, Pasco & De Loor, 2013; Macquet, 2009), le cadre de la phénoménologie (par ex., Thompson, 2005) s’intéressant particulièrement à la caractérisation des subjectivités ou des mondes propres des sportifs émergeant en situation (Gouju, Vermersch & Bouthier, 2007; Mouchet, 2005; Mouchet & Bouthier, 2006; Villemain & Hauw, 2014) et d’autres travaux plus nombreux utilisant la théorie du cours d’action (Theureau, 2015) en se centrant sur les significations et leurs relations avec les types d’actions réalisées dans les situations sportives (par ex., Antonini Philippe, Rochat, Vauthier & Hauw, 2016; Gal-Petitfaux, Adé, Poizat & Seifert, 2013; Mottet & Saury, 2013; Mohamed, Favrod, Antonini Philippe & Hauw, 2015; R’Kiouak, Saury, Durand & Bourbousson, 2016; Rochat, Hauw, Antonini Philippe, Crettaz von Roten & Seifert, 2017). Devant cette diversité, le cadre théorique de l’énaction (Varela, Thompson & Rosch, 1991), cité systématiquement par ces travaux, propose selon nous la synthèse la plus cohérente de ces orientations (Masciotra, Roth & Morel de Marnand, 2008; Stewart, Gapenne & Di Paolo, 2010).…”