Abstract. We prove the existence for short times of analytic solutions to a Vlasov type equation. The corresponding model is one-dimensional but uses a quite singular force term which involves a full derivative in x of the macroscopic density, making the existence of solutions a difficult question.Résumé. Nous démontrons l'existence en temps petit de solution analytiqueà uneéquation de type Vlasov. Le modèle considéré est mono-dimensionnel mais le terme de force correspondant fait intervenir une dérivée complète de la densité macroscopique. Ceci rend la question de l'existence de solution particulièrement délicate.Version française abrégée. Le but de cette note est de démontrer l'existence de solutions analytiques en temps petit pour l'équation cinétique
grand en dimension ou 2 (cf [7] ou [8]). En dimension 3, seuls des résultats en temps petit ont eté obtenus (voir par exemple [4]) ou pour des solutions faibles, cf [5].De par sa nature très singulière, le seul résultat d'existence que nous connaissions pour (1) (même pour des temps courts ou des solutions faibles) est dûà [3] où les auteurs ne peuvent traiter qu'un type particulier de données initiales, constantes par morceaux. Cetteétude montre clairement que l'équation n'est pas quasi-linéaire contrairement aux modèles cinétiques habituels ; le terme ∂ x f (t, x, v) dv ∂ v f est en effet du même ordre que le terme de transport v∂ x f . Ceci rend douteuse la possibilité d'obtenir une théorie d'existence pour des données initiales générales (C ∞ par exemple) sans condition de forme.Ici nous nous limitonsà des données initiales analytiques et nous démontrons Théorème. Soit f i une fonction analytique dont toutes les dérivées sont bornées en position et décroissent plus que polynomialement en vitesse, alors il existe un temps T et une unique fonction analytique f sur [0, T ] × R 2 solution de (1).Le temps d'existence T dépend de la donnée initiale, et en fait de sa régularité exacte et pas seulement de sa taille. En particulier, si l'on prend f i = εf i en faisant ε → 0, alors notre preuve ne garantit pas que T → ∞.Remarquons que les solutions analytiques d'équations cinétiques ne permettent pas d'observer plusieurs phénomènes d'instabilité. De ce fait ce résultat n'est pas très satisfaisant, bien moins que si l'on supposait seulement f i dans C ∞ par exemple. En particulier, la preuve ne dépend pas du signe du terme de force et s'appliquerait donc de la même façonàMais le terme d'interaction dans cette dernièreéquation est attractif et celle-ci devrait doncêtre plus difficileà traiter que (1). Mentionnons finalement que les outils développés dans [10] permettent d'obtenir le même résultat que celui présenté ici. L'intérêt de notre preuve est d'être beaucoup plus simple.