“…Dans des travaux plus récents, Archer a remarqué que pour plusieurs filles issues de milieux populaires se définissant comme féminines, expliquent leur désintérêt pour les disciplines jugées masculines -comme les sciences ou l'informatique -par le fait que ces dernières ne seraient pas « faites pour elles » alors que les jeunes filles disant s'intéresser aux sciences se disent généralement moins féminines et tendent à se distancier des attentes genrées liées à leur catégorie de sexe (Archer et al, 2016). De fait, tant les disciplines (Francis et al, 2017 ;Plante et al, 2013) que les filières de formation (Chatard, 2004 ;Courtinat-Camps & Prêteur, 2010 ;Demoulin et Daniel, 2013 ;Depoilly, 2014 ;Simon et al, 2015) ou les professions (Bosse & Guégnard, 2007 ;Stevanovic & Mosconi, 2007 ;Vilhjàlmsdòttir & Arnkelsson, 2007 ;Dekhtyar et al, 2018) sont genrées et ces représentations sont produites et reproduites tant par les élèves (Bouchard, 1997 ;Bosse & Guégnard, 2007 ;Doutre, 2012 ; que par leurs proches (Archer et al, 2017 ;Duru-Bellat, 2004 ;Dafflon Novelle, 2010 ;Helland & Wiborg, 2019 ;Mujtaba & Reiss, 2014) ou leurs enseignant•e•s (Carlone, 2003 ;Duru-Bellat, 2013 ;Archer et al, 2017).…”