It has been suggested that opioid tolerance and dependence share common mechanisms with neuropathic pain. This short review deals with the role of glutamate and glutamate receptors in opioid tolerance and dependence, and neuropathic pain. Particular attention is given to the role of metabotropic glutamate receptors (mGluRs). First, the different types of glutamate receptors, which include N-methyl-D-aspartate, alpha-amino-3-hydroxyl-5-methylisoxazole-4-propionic acid, kainate and mGluRs, are described. Following this, evidence suggesting that these receptors are involved in opioid tolerance and dependence are summarized. At the end of this section, a model that has been previously proposed to explain mechanisms by which mGluRs may be involved in opioid tolerance and dependence are described. Next is a discussion of the evidence suggesting that glutamate receptors are similarly involved in neuropathic pain, and also in opioid sensitivity associated with neuropathic pain. Again, a hypothetical model used to explain mechanisms by which mGluRs may be involved in neuropathic pain is briefly described. The relevance of the data is discussed in terms of some of the clinical implications of the material presented in the article. Mécanismes communs sous-jacents à la tolérance et à la dépendance aux substances opioïdes, ainsi qu'aux douleurs névropathiques : rôle des récepteurs du glutamate métabotropique RÉSUMÉ : La tolérance et la dépendance aux substances opioïdes partageraient des mécanismes communs aux douleurs névropathiques. Il sera question, dans le présent survol, du rôle du glutamate et des ré-cepteurs du glutamate dans la tolérance et la dépendance aux substances opioïdes, ainsi que dans les douleurs névropathiques. Une attention particulière est accordée au rôle des récepteurs du glutamate métabotropique (mGluR). Tout d'abord, on décrit les différents types de récepteur du glutamate, notamment le N-méthyl-D-aspartate, l'alpha-amino-3-hydroxyl-5-méthyl-isoxazole-4-acide proprionique, le kaïnate et les mGluR. Suit un résumé des données selon lesquelles ces récepteurs sont mis en cause dans la tolérance et la dépendance aux substances opioïdes. À la fin de cette partie, on décrit un modèle déjà proposé pour expliquer comment les mGluR pourraient participer à ce phénomène de tolérance et de dépendance. Ensuite, il y a une discussion sur les éléments qui donnent à penser que les récepteurs du glutamate sont également mis en cause dans les douleurs névropathiques ainsi que dans la sensibilité aux substances opioïdes, associée aux douleurs névropathiques. Encore une fois, on fait une brève description du modèle hypothétique utilisé pour expliquer comment les mGluR contribueraient aux douleurs névropathiques. La pertinence des données est ici discutée en fonction de certaines des incidences cliniques du matériel présenté dans l'article.